Saison 1 (1975 - 1976)

 
Création : Gerry & Sylvia Anderson
Producteur exécutif : Gerry Anderson
Production : David Tomblin & Sylvia Anderson
Directeur de la photographie : Frank Watts, BSC
Caméra : Tony White, Neil Binney
Consultant pour les scénarios : Christopher Penfold
Éditeurs des scénarios : Edward Di Lorenzo, Johnny Byrne
Trame musicale : Barry Gray
Assistant pour la musique : Vic Elms
Éditeur musical : Alan Willis
Concepteur des décors : Keth Wilson
Gérant de production : Ron Fry
Directeur du casting : Michael Barnes
Assistant directeur : Ken Baker
Superviseur de l'édition : David Lane
Éditeurs : Mike Campbell, Derek Hyde Chambers, Alan Killick
Éditeurs sonores : Roy Lafbery, Peter Pennell
Preneur de son : David Bowen
  Continuité : Gladys Goldsmith, Phyllis Townsend
Effets spéciaux : Brian Johnson
Assistant aux effets spéciaux : Nick Allder
Opérateur de caméra pour les effets spéciaux : Frank Drake
Éclairagiste pour les effets spéciaux : Harry Oakes
Électronique : Michael S. E. Downing
Miniatures : Brian Johnson, Nick Allder et Martin Bower
Maquillage : Basil Newall, Ann Cotton Coiffures : Helene Bevan
Costumes : Eileen Sullivan
Dessinateur et concepteur des uniformes lunaires : Rudi Gernreich
Site de tournage : Studios Pinewood, Buckinghamshire, Angleterre
Site de tournage des effets spéciaux : Studios Bray, Angleterre
Co-production : ITC/RAI
Distribution mondiale : Group Three
Procédé photographique : Rank Film Laboratories
Début de la production : Novembre 1973
Fin de la production : Avril 1975
Postsynchronisation : Studios Cinélume, Montréal, Québec (1975).
 
générique 1ère saison
 


 

Episodes par date de diffusion sur ATV

1.01 Breakaway 04/09/1975 (n°1, à; la dérive)
1.02 Force of Life 11/09/1975 (n° 2, Puissance de la vie)
1.03 Collision Course 18/09/1975 (n° 3, Collision inévitable)
1.04 War Games 25/09/1975 (n° 4, Ruses de guerre)
1.05 Death's Other Dominion 02/10/1975 (n° 5, Un autre royaume de la mort)
1.06 Voyager's Return 09/10/1975 (n° 6, Le Retour du voyageur)
1.07 Alpha Child 16/10/1975 (n° 7, L'Enfant d'Alpha)
1.08 Dragon's Domain 23/10/1975 (n° 8, Le Domaine du dragon)
1.09 Mission of the Darians 30/10/1975 (n° 9, La Mission des Dariens)
1.10 The Black Sun 06/11/1975 (n° 10, Le Soleil noir)
1.11 Guardian Of Piri 13/11/1975 (n° 11, Le Gardien du Piri)
1.12 End of Eternity 18/11/1975 (n° 12, Au bout de l'éternité)
1.13 Matter of Life and Death 27/11/1975 (n°13, Question de vie ou de mort)
1.14 Earthbound 04/12/1975 (n°14, Direction terre)
1.15 The Full Circle 11/12/1975 (n°15, Le Grand Cercle)
1.16 Another Time, Another Place 18/12/1975 (n° 16, Autre temps, autre lieu)
1.17 The Last Sunset 01/01/1976 (n° 17, Le Dernier Crépuscule)
1.18 Space Brain 08/01/1976 (n° 18, Cerveau spatial)
1.19 Ring Around The Moon 15/01/1976 (n° 19, L'Anneau de la lune)
1.20 The Missing Link 22/01/1976 (n° 20, Le Maillon)
1.21 The Infernal Machine 29/01/1976 (n° 21, La Machine infernale)
1.22 The Troubled Spirit 05/02/1976 (n° 22, En désarroi)
1.23 The Last Ennemy 12/02/1976 (n° 23, Le Dernier Adversaire)
1.24 The Testament of Arkadia 19/02/1976 (n° 24, Le Testament d'Arcadie)
 



 
  

À la dérive ( Breakaway)

Artistes invités :
  Eric Carte (Astronaute Collins), Roy Dotrice (Commissaire Simmonds), Philip Madoc (Commandant Anton Gorski), Lon Satton (Ben Ouma).
 
Scénario : George Bellak Metteur en scène : Lee H. Katzin (Mission Impossible, Automan)
 
Le 9 septembre 1999, John Koenig prend le commandement de la base lunaire Alpha.
Une série de morts brutales parmi le personnel et d'événements étranges dans le secteur de dépôt des déchets nucléaires inquiètent la Commission spatiale.
Cet organisme, par l'entremise du commissaire Simmonds, s'est empressé de discréditer l'ex-commandant Gorski et de recommander la préparation de la mission devant se rendre vers la planète Meta,
malgré les réserves du Dr. Russell et du Professeur Bergman... 

John Koenig n'a pas le temps de réagir...
Le 13 septembre 1999, une terrible explosion thermo-nucléaire emporte la lune hors de l'orbite terrestre.
C'est le début d'une incroyable odyssée à travers l'espace... 

Début impressionnant de la série car l''épisode donne le ton à la première année de Cosmos : 1999.
Tension maintenue du début à la fin, spectaculaires effets spéciaux pour l'époque, acteurs très solides et crédibles.
À noter l'apparition de Roy Dotrice, dans le rôle du commissaire Simmonds.  

C'est le metteur en scène Lee Katzin qui a baptisé la technicienne de données Sandra Benes, en souvenir de son restaurant favori de New York...
Notons au passage qu'il avait déjà travaillé avec les Landau dans le cadre de la série Mission Impossible et qu'il a dirigé quelques épisodes de la série The Outer Limits.
Enfin, le personnage de Ben Ouma laissera place à celui de David Kano, au cours des épisodes subséquents. 

En passant, les fameux "Moon City Costumes" sont une création de Rudi Gernreich, un designer des années '70 dont une des créations les plus controversées fut sans contredit la robe dite "topless" ...
Celui-ci a accepté de créer les costumes des alphans pour rendre service à Barbara Bain, une amie personnelle... 




 
  

Puissance de la vie (Force of Life)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : David Tomblin
 
Artistes invités : Ian McShane (Anton Zoref), Gay Hamilton (Eva Zoref), John Hamill (Mark Dominix), Eva Rueber-Staier (Jane)
 
Le technicien Anton Zoref est victime d'une force mystérieuse qui envahit Alpha.   
    Une forme étrange de vie le transforme en un mutant qui aspire littéralement tout l'énergie de la base.
Son but ultime est de rejoindre le réacteur nucléaire principal. 

Koenig et les autres devront l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.    
   Mais la force de vie est plus puissante que tout...
 
Excellent scénario de Johnny Byrne.     
   Éléments d'horreur intéressants.  
    Jeux de caméra particulièrement efficaces.
 
L'acteur interprétant le rôle d'Anton Zoref , Ian McShane, est le seul à avoir joué dans toutes les productions de Gerry Anderson, du moins celles où il y avait des humains (UFO, The Protectors)...
 
Cet épisode nous montre la salle de bronzage de la base lunaire, avec solariums et bikinis !
 



 
  

Collision inévitable (Collision Course)

Scénario : Anthony Terpiloff
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artiste invitée : Margaret Leighton (Arra)


 
Lorsque la lune semble se diriger tout droit vers la planète Astheria, Koenig décide d'empêcher l'inévitable collision.
 
Cependant, un être étrange, Arra, supplie Koenig de ne rien tenter et de laisser la catastrophe se produire.      
   Tel est le prix de l'avenir des habitants d'Alpha, prétend-elle.
 
     A-t-elle raison ?...
 
De loin un des meilleurs épisodes de la série, toutes saisons confondues.

Collision inévitable explore des sujets tels que la confiance, la foi en la destinée ultime de l'humanité dans l'espace et les limitations de l'esprit humain. 

Le gigantesque vaisseau est impressionnant et les effets spéciaux sont réussis.
Touche subtile d'émotion, lorsque Koenig se rend compte au début de l'épisode qu'Alan Carter risque d'être tué dans l'explosion de l'astéroïde.
Interaction très révélatrice entre John Koenig et Helena Russell durant toute l'aventure.  

Que ceux et celles qui croyaient ces personnages dépourvus d'intérêt l'un envers l'autre durant la première saison se revisent !
Malheureusement, il ne nous est pas possible de visionner Collision inévitable sur le Canal D, pour des raisons techniques...
Espérons que la situation puisse se rétablir un de ces jours ! 
 



 
  

Ruses de guerre (War Games)

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Anthony Valentine (mâle), Isla Blair (femelle)
 
Une flotille "épervier" terrestre (Hawk X) arrive sur le grand écran de la Base.      
   Elle est en position pour détruire la base.    
      Tout le centre de commande est sur alerte.  
       Koenig regretta-t-il d'avoir ordonné l'attaque ?
Une civilisation étrange décide de lui donner une leçon... mortelle.    
   Alpha est presque totalement détruite, ses habitants morts ou grièvement blessés. .  
      Koenig et Helena décident d'aller demander la fin des hostilités.
Mais la peur et l'aggressivité de Koenig risquent de provoquer la perte d'Alpha...
 
Dans le top 5 des épisodes de la première série !!!    
   Histoire bien menée, ambience SF classique, dialogues percutants.
Le monologue de Koenig flottant seul dans l'espace est mémorable ("Plus que 97 minutes d'air..."). 

On reverra Isla Blair dans le rôle de Karla, l'assistante de Charles Logan, dans En route vers l'infini (Journey to Where).
 
 



 
  

Un autre royaume de la mort (Death's Other Dominion)

Scénario : Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Brian Blessed (Dr. Cabot Rowland), Mary Miller (Freda), John Shrapnel (Capitaine Jack Tanner)
 
Alpha découvre sur une planète glaciale les rescapés d'une expédition terrienne.
 
Après avoir risqué leurs vies dans la neige et le froid, Koenig, le prof Bergman et Helena vont de surprise en surprise.    
   Ces habitant prétendent avoir vécu sur la planète depuis 800 ans !  
     Ils seraient pour ainsi dire immortels...
Koenig découvrira que cette immortalité a un prix, un terrible prix...    
   On ne peut échapper aux glaces infernales d'Ultima Thulé !
 
Excellent épisode ayant pour thème le prix de l'immortalité.
La fin de Cabot Rowland en un cadavre calciné dans l'aigle est encore très horrifiante, même deux décennies plus tard !
Dialogues très shakespeariens, surtout en ce qui concerne le capitaine Tanner.
Tanner joue aux fous du roi tout en étant très lucide sur la mégalomanie de son collègue Rowland ! 

On ne vit les costumes d'hiver des alphans que dans le cadre de cet épisode.   
   C'est à croire qu'il neigeait sur la lune...
 
Et comment Koenig, très impliqué dans l'exploration spatiale avant d'être nommé commandant d'Alpha, pouvait ignorer l'existence de l'expédition vers Uranus ?
Était-il trop occupé à préparer la mission Ultra de Tony Cellini (voir Le domaine du dragon) ? 

Brian Blessed, qui joue ici le rôle de Cabot Rowland, sera également Mentor, chef de Psychon et père de Maya, dans La métamorphe, épisode #1 de la deuxième saison.
Il a joué dans d'innombrables productions britanniques notamment dans les films de Kenneth Brannagh (Much Ado About Nothing, Henry the Vth)
et dans l'hilarante série ayant fait connaître Rowan Atkinson, Black Adder.
 



 
  

Le retour du voyageur (Return of the Voyager)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Bob Kellett
 
Artistes invités : Alex Scott (Aarchon), Lawrence Trimble (Steve Abrams), Barry Strokes (Jim Haines), Jeremy Kemp (Ernst Lindon/Keller)
 
Un vaisseau spatial terrestre arrive à proximité de la base lunaire Alpha.
Mais cette rencontre inédite est de très mauvaise augure puisqu'il s'agit du tristement célèbre Voyageur, responsable de la mort de milliers de terriens lors de son décollage...
Seul le créateur de cet engin infernal, Ernst Keller, peut arrêter le moteur dégageant des neutrons mortels.   
   Mais est-il vraimentsur la base ?
Koenig et les autres découvriront que le physicien Lindon n'était pas celui qu'on croyait être en réalité...
Lorsque Jim, son jeune assistant, apprendra la vérité, celui-ci aura une forte réaction de colère et de rejet envers Lindon/Keller. 

Pendant ce temps, le compte à rebours est lancé.   
   Le Voyageur poursuit sa course mortelle...
L'effet Keller risque de tuer tout le monde sur Alpha.   
   Seule l'opération kamikaze de Keller va sauver les alphans lorsque les justiciers de Sidon viendront demander des comptes aux alphans !

Excellent épisode portant sur la responsabilité des scientifiques et les conséquences d'une mauvaise utilisation de leurs découvertes.
 
Johnny Byrne se surpasse encore une fois.   
   Jeremy Kemp est convaincant dans le rôle de Keller mais on aurait peut-être aimé que son assistant soit moins primesautier...
 
Encore une fois, une race extraterrestre cherche noise à l'humanité...   
   On connaît la chanson !
 
Décidemment, la sonde de la NASA aura inspiré bien des épisodes et des films (voir Star Trek : le film et son V'Ger!).
 
On reverra Jeremy Kemp plus tard dans le film Top Secret ainsi que dans le rôle du frère de Jean-Luc Picard, Robert le vigneron grognon, dans l'épisode «Family» de Star Trek : The Next Generation
 



 
  

L'enfant d'Alpha (Alpha Child)

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Cyd Hayman (Sue Crawford), Wayne Brooks (Jackie Crawford), Julian Glover (Jarak).


 
C'est la joie sur Alpha !    
   Un garçon, Jackie Crawford, naît au Centre médical.

Mais toute cette allégresse se change vite en stupéfaction lorsque la mère découvre que son enfant a grandi de cinq ans... en quelques minutes !!!  

Que cache cette soudaine transformation ?    
   Koenig voudrait bien le découvrir...
En fait, deux étranges fugitifs se servent de Jackie comme sauf-conduit vers la liberté.   
   Et ils veulent que d'autres les rejoignent...

C'est un épisode inégal, bien que la performance du petit Jackie soit assez convaincante pour troubler le spectateur.
 
Julian Glover, le Jarak métamorphosé en sa forme réelle, a apparu dans de nombreux films par la suite (L'Empire contre attaque, Rien que pour vos yeux, Indiana Jones aet la dernière Croisade).
 
Notez que Star Trek : The Next Generation a présenté un épisode assez similaire, intitulé The Child.
Selon John Kenneth Muir (Exploring Space : 1999), le scénario de STNG aurait été concocté aux alentours de 1976, lorsque des pourparlers étaient en cours pour faire revivre Star Trek à la télévision... 

 



 
  

Le domaine du dragon (Dragon's Domain)

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Gianno Giarko (Tony Cellini), Douglas Wilmer (Commissaire Dixon), Barbara Kellerman (Monique Faucher), Michael Sheard (Darwin King), Susan Jameson (Juliet Mackie).


 
Tony Cellini se réveille d'un horrible cauchemar et, sous l'emprise d'une folie destructrice, part vers les aigles, afin de combattre un vieil ennemi.

Cet ennemi monstrueux, il l'a rencontré alors qu'il commandait la malheureuse mission vers la planète Ultra, aux confins du système solaire, en 1996... 

Cette fois, le monstre est de retour et Cellini s'est juré de se venger, au mépris de sa vie...    
   Helena Russell narre, pour les fins de la banque de données d'Alpha, toute cette histoire...
 
Excellent épisode !
L'aspect anecdotique de toute l'histoire est très bien illustré par les propos d'Helena Russell.
Le monstre, malgré ses allures de "lave-auto de l'enfer" (on a les effets spéciaux que l'on peut en 1975), est très efficace... et très glouton !  

Cet épisode a fait l'objet de censure au Danemark, où il n'a jamais été présenté.
Pourtant, s'il est au moins un épisode à voir et à revoir, c'est bien celui-là ! 
 



 
  

La mission des Dariens (Mission of the Darians)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Robert Russell (Hadin), Joan Collins (Kara), Paul Antrim (Joe Lowry), Dennis Burgess (Neman)
 
Alpha fait face à un immense complexe spatial, voguant à la dérive dans l'univers.
Lorsque Koenig et les autres pénètrent le complexe, ils se rendent vite compte que ce site abrite les restants d'une très ancienne civilisation, redevenue à demi sauvage... 

 Seuls quelques privilégiés sont demeurés intacts.  
   Mais ils le doivent à un terrible secret...
 
Cet épisode met en vedette l'afriolante (ça dépend pour qui...) Joan Collins, en des temps moins fortunés, voir "dynastiques"...    
   Elle est certes égale à elle-même !
Fait intéressant, elle a déjà joué dans l'autre série de Landau/Bain, Mission Impossible.
 
Mis à part ça, soulignons les magnifiques décors, le scénario percutant de Byrne, qui font de cet épisode un des meilleurs de la série !
En 1995, Star Trek : Voyager explorera un thème similaire à Mission des Dariens, dans l'épisode "Phage". 
 



 
  

Le soleil noir ( Black Sun)

Scénario : David Weir
Metteur en scène : Lee H. Katzin (Mission Impossible, Automan)
 
Artistes invités : Paul Jones (Mike Ryan), Jon Laurimore (Smitty)
 
La base lunaire Alpha est vouée à une mort certaine lorsqu'on découvre que la lune va tout droit vers un soleil noir (un trou noir pour les astronomes).
 
Le professeur Bergman tente désespérément de trouver une solution afin d'éviter la catastrophe.    
   Mais rien ne peut arrêter la course inéluctable de la lune vers le soleil noir.
Lorsque la fin semble évidente, celle-ci prendra une tournure... différente. 

Troublant moment dans la série.
Les dialogues entre Victor et John, lorsque la lune traverse le soleil noir, sont dignes des grands classiques de la SF télévisée.
Une subtile touche d'humour accompagne délicatement les scènes les plus dramatiques.  

On pardonnera le petit accroc terminologique plus facilement que certaines invraisemblances scientifiques présentées dans cet épisode...
Mais bon, d'autres films de l'époque, tel que Le trou noir de Disney ou encore Star Trek : le film ou plus récemment la série télévisée Star Trek : Deep Space Nine, n'ont pas fait tellement mieux ! 
 



 
  

Le gardien de Piri ( Guardian of Piri )

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Catherine Schell (le gardien), Michael Culver (Peter Irving), John Lee-Barber (Edward Davis)
 
L'ordinateur d'Alpha est littéralement pris en otage par le Gardien du Piri.   
  Celui-ci se manifeste sous les traits d'une très jolie extra-terrestre, qui affirme que la planète Piri est le paradis tant cherché par les Alphans.
Tous croient ses paroles... 

Tous sauf John Koenig...   
  En fait, il considère que l'exode des habitants de la Lune vers Piri ne peut les mener qu'à la mort à très brève échéance.
Comment déjouer le Gardien avant la fin inévitable ?
 
Critique de la société de loisirs qu'on nous prédisait à l'époque à grands coups d'essais et de promesses non tenues...
 
Cet épisode aux décors surréalistes met en vedette, en une forme plus naturelle, Catherine Schell
(Maya durant la deuxième saison, Moon Zero Two , Au service secret de sa Majesté, Le retour de la Panthère rose, Le prisonnier de Zenda).
 



 
  

Au bout de l'éternité (End of Eternity)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Peter Bowles (Balor), Jom Smilie (Mike Baxter)
 
Sur un astéroïde, les alphans découvrent un humanoïde gravement mutilé...
Après son transport au Centre médical, celui-ci se regénère comme par miracle.   
  Ce Balor, être éternel, a été banni de sa civilisation et pour cause...  
    Alpha pourra-t-elle survivre à son passage ?

Très bonne interprétation de la part de Peter Bowles, qui prit les traits du sinistre Balor.
Mais, pas de chance, il devait jouer son rôle sur des échasses, ce qui lui donnait un air cocasse... 

On a coupé au montage quelques séquences, lors de la scène où Koenig se fait attaquer par Baxter.
Des extraits rescapés de la salle de montage montrent Koenig baignant dans son sang !   
    Ce moment de violence fut jugé trop fort et fut éliminé...
De nos jours, ce serait banal ou presque... 

 



 
  

Question de vie ou de mort ( Matter of Life or Death)

Scénario : Art Wallace et Johnny Byrne
Metteur en scène : Charles Crichton (Lavender Hill Mob, A Fish Called Wanda)
 
Artistes invités : Stuart Damon (Parks), Richard Johnson (Lee/Dick Russell).
 
Quelques mois après la terrible catastrophe, la lune arrive à proximité d'une planète mystérieuse où se trouve Lee Russell, astronaute disparu lors d'une mission autour de Jupiter en 1995.
Helena Russell ne peut croire au retour inespéré de son mari, à l'autre bout de l'univers...  

Celui-ci avertit les alphans qu'un grave danger les guette sur la planète, car celle-ci est faite d'anti-matière.   
   Il meurt sans avoir convaincu Koenig.
 
Lorsque l'opération Exodus est déclenchée, de terribles événements se succèdent.    
   Seule Helena peut maintenant sauver Alpha... avec l'aide de Lee !
 
Cet épisode suscite des réactions extrêmes chez les fans : certains adorent, d'autres n'aiment franchement pas.
La réaction d'Helena Russell à la découverte, puis à la mort de son mari semble plutôt tiède.
Le jeu de Barbara Bain manquait parfois un peu de chaleur humaine...
Il faut dire que de petites inconsistances dans le scénario ne l'ont pas aidée ici ! 

Et qui a pensé à mettre des perroquets sur Terra Nova ?    
   Selon Zienia Merton, ceux-ci durent être sortis du plateau de tournage, car ils se sont mis à imiter la voix du metteur en scène...
 
À noter l'apparition de Stuart Damon, dans le rôle de Parks.   
    Il jouera le rôle de Guido Verdeshi dans l'épisode double de la deuxième année Un message d'espoir (v.o.: Bringers of Wonder).
 
En passant, la courte version électrisante du thème de la série, que l'on peut entendre dans la scène où Lee Russell tente de s'enfuir du Centre médical, est l'oeuvre du musicien Vic Helms.
 
Petite coquille de postsynchro à signaler : le mari d'Helena, Lee Russell, fut rebaptisé Dick en version française...
 



 
  

Direction Terre ( Earthbound )

Scénario : Anthony Terpiloff
Metteur en scène : Charles Crichton (Lavender Hill Mob, A Fish Called Wanda)
 
Artistes invités : Roy Dotrice (Commissaire Simmonds), Christopher Lee (Capitaine Zantor)
 
Un vaisseau spatial se pose sur la base Alpha.    
   L'ordinateur de bord, voyant la lune, a cru être rendu à destination et l'équipage fut alors sorti de l'hibernation.
Ces représentants d'une race ancienne et pacifique, les kaldoriens, considèrent les terriens comme une espèce primitive et désirent l'étudier de plus près. 

Un alphan sera choisi pour le grand voyage de 75 ans vers la planète Terre.    
   Mais le Commissaire Simmonds, toujours aussi diplomate, a déjà sa petite idée sur la sélection...
 
Très bon épisode où toute la vanité et l'arrogance de la race humaine est bien démontrée.
 
Dernière apparition de l'aimable commissaire Simmonds, joué par Roy Dotrice (Beauty and the Beast, Picket Fences).   
   La fin plutôt isolée de ce casse-pieds semble très appropriée...
 
À noter l'apparition de Christopher Lee (L'homme au pistolet d'or, Dracula, Gremlins 2), dans le rôle de Zantor.
 



 
  

Le grand cercle (The Full Circle)

Scénario : Jesse Lasky Jr. et Pat Silver
Metteur en scène : Bob Kellett
 
Artiste invité : Oliver Cotton (homme des caverne).
 
Alors qu'ils exploraient une planète en apparence hospitalière, Koenig, Helena, Sandra et les gens qui les accompagnaient disparaissent soudainement...
 
Victor, Kano et Alan tentent de les découvrir avant que la lune ne soit trop loin de l'orbite de la planète.  
   Une clairière brumeuse semble constituer la clé de cette énigme.
Les alphans sont transportés malgré eux à l'âge de pierre... 

Titre très à point puisque cet épisode tourne plutôt en rond...    
   Décevant, bien que divertissant.
 
Personne ne croit aux pseudos "Pierrafeu" de la caverne.
Encore moins cette pauvre Sandra Benes, revêtue (ou... dévêtue ?) d'un ridicule costume léopard et dont les cordes vocales ont dû être fortement éprouvées...  

Comique répartie de Kano durant la scène où il freine devant la clairière, malheureusement plus ou moins bien traduite ("I hate backseat drivers !").    
   Enfin on le fait sortir du centre de contrôle !
 
Barbara Bain a exercé ses talents dans la technique du cri primal...
 
Un épisode de Star Trek : The Next Generation, "Genesis", explore un thème similaire.
 
Les scènes extérieures de cet épisode ont été tournées à Black Park, à proximité des Studios Pinewood, en novembre 1974.
Comme il faisait très froid, aucun effet n'a été nécessaire pour créer la brume...
Et dire que Zienia Merton courait dans la forêt en petite tenue !
On lui a donné du brandy pour la réchauffer un peu, semble-t-il...




 
  

Autre temps, autre lieu (Another Time, Another Place)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : David Tomblin
 
Artiste invité : Judy Geeson (Regina Kesslan)
 
Alerte sur Alpha !   
   La lune est en collision... avec la lune !
 
En effet, par un phénomène spatio-temporel inexpliqué, la base se retrouve à proximité de la planète Terre (ou de son double dans un univers parallèle ?), 5 ans dans le futur.
Une habitante d'Alpha, Regina Kesslan, se trouve très affectée par cet événement. 

Koenig, Alan, Victor et surtout Helena vont très vite découvrir pourquoi deux univers parallèles se rencontrent ...
 
La trame de l'histoire a déjà été utilisée plusieurs fois dans Star Trek, toutes générations confondues, mais on en a que faire...
Troublante scène où se confrontent deux Helena, celle du présent et celle d'un futur alternatif...   
   Paul et Sandra, dans l'univers parallèle, fondent une famille !
 
Cet épisode mettait aussi en vedette Judy Geeson, dans le rôle de Regina, l'épouse d'Alan Carter dans le "futur" (Maggie dans Mad About You, Fulva dans Star Maidens/Les filles du ciel, Star Trek : Voyager)
 
En passant, le nom de Regina Kesslan est en réalité le nom de l'épouse du défunt scénariste Thom Keyes (Taybor le commerçant), un ami personnel de Johnny Byrne.
 



 
  

Le dernier crépuscule (The Last Sunset)

Scénario : Christopher Penfold Metteur en scène : Charles Crichton
 
Alors que la lune arrive en orbite autour d'une nouvelle planète, Ariel, des satellites atterissent sur Alpha.
 
Peu de temps après, une atmosphère est créée et la lune devient un monde habitable.    
   Mais cette joie cache vite de nombreuses difficultés.
Surtout lorsque l'Aigle transportant Helena, Paul, Sandra et Alan s'écrase sur la surface de la lune... 

Bien que parsemé de quelques incohérences (les fameuses fenêtres amovibles d'Alpha, entre autres...), cet épisode est encore fascinant à regarder.
À noter l'éclosion brève mais significative d'une idylle entre Sandra Benes et Paul Morrow. 

Les mini satellites lancés par les habitants de la planète Ariel seront recyclés durant la deuxième série en sonde expérimentale dans l'épisode En route vers l'infini (v.o.: Journey to Where).





 
  

Cerveau spatial (Space Brain)

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Shane Rimmer (Kelly), Carla Romanelli (Melita Kelly), Derek Anders (Wayland)
 
La lune passe au travers d'une phénomène spatial inconnu, qui envahit la base et menace ses habitants.
 
"Prix citron" pour l'épisode le plus mauvais de la première série !
 
À revoir pour les effets spéciaux cheapos, dignes d'une vielle pub de "Mr Bubble"...
 
Le tournage de la scène où l'entité pénètre la base lunaire a donné lieu à de cocasses glissades sur le plateau de tournage.
On aurait semble-t-il oublié de fermer la machine à bulles (dont la véritable fonction était d'éteindre des incendies d'origine chimique)...
Le pauvre Charles Crichton hurlait à pleins poumons d'arrêter la mousse mais personne ne l'a entendu ("Stop the foooooaaaaaam !")... 
La mousse s'est ainsi élevée jusqu'au plafond !
 
Comme l'a dit Barry Morse plus tard, le cerveau spatial n'a pas rempli ses promesses, malgré le titre de l'épisode...   
   Plutôt débile, en effet !
 
En passant, on peut voir les effets plutôt comiques de la machine à bulles dans un des rares vidéos des années 70, soit le clip des Rolling Stones pour la chanson"It's Only Rock N' Roll (But I Like It)".
Aucun rapport avec l'épisode, mais tourné à la même époque... 
 



 
  

L'anneau de la lune ( Ring Around the Moon)

Scénario : Edward Di Lorenzo
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artiste invité : Max Faulkner (Ted Clifford)
 
Un pouvoir étrange prend le contrôle d'un des habitants de la Base lunaire Alpha, afin de soutirer de l'information de l'ordinateur central.
Suite à la mort de cet alphan, on se rendra vite compte que la prochaine victime n'est nulle autre que le Docteur Russell. 

On réalise très vite que cette force n'est que l'ordinateur un peu vétuste d'une ancienne civilisation (Triton) qui voit les terriens d'un très mauvais oeil.
Petit problème : Triton n'existe plus depuis des millénaires ! 

Il faut que Koenig convainque l'entité de la futilité de sa mission originale avant qu'Helena et tous les autres alphans ne périssent !
 
Épisode très quelconque, dû à des trous béants dans le scénario.
Certains bons moments demeurent cependant.
Alan Carter et Bob Mathias prennent un peu de substance dans l'aventure. 

Et n'y a-t-il pas une étrange ressemblance entre la Helena un peu robotique de cet épisode (1974) et le lieutenant Ilya, dans Star Trek : Le film (1979) ?
 
 



 
  

Le maillon (Missing Link)

Scénario : Edward Di Lorenzo
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Peter Cushing (Raan), Joanna Durham (Vanna)
 
Lorsque l'Aigle noir s'écrase sur la surface de la lune, le commandant Koenig se retrouve dans une situation très précaire au Centre médical de la base.
Grièvement blessé, il repose dans un coma très profond.    
   Helena est impuissante devant le diagnostic implacable...
 
En réalité, Koenig est en parfaite forme et fait l'objet, sur la planète Zeno, d'une expérience très particulière.
Serait-il considéré par cette race comme leur chaînon manquant ?
Et comment réagira Raan lorsqu'il se rendra compte que sa fille, Vana, est tombée amoureuse du commandant Koenig... 

L'idylle entre Vanna et le commandant Koenig est un peu surannée mais l'ensemble est intéressant.
Critique sous-jacente des cobayes scientifiques et exploration des émotions humaines.
À voir pour la performance de Landau et de Peter Cushing (Grand Moff Tarkin dans La Guerre des Étoiles, Top Secret !)... 

Coquille amusante : le nom Koenig devient KEONIG sur le moniteur médical de la fausse base lunaire !
 
 



 
  

La machine infernale (The Infernal Machine)

Scénario : Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows
Metteur en scène : David Tomblin
 
Artiste invité : Leo McKern (Compagnon/Gwent)
 
Un vaisseau spatial immense atterit près de la base.    
   Son unique habitant demande de l'aide aux alphans.
Mais Koenig regrettera-t-il son geste altruiste ?    
   Et qui est ce mystérieux Compagnon ?
 
En fait la machine, Gwent, sait que le compagnon va mourir et désire faire de certains alphans ses nouveaux amis... ou prisonniers ?
Lorsque sa tactique ne réussira pas, Gwent ira s'autodétruire sur les montagnes lunaires ! 

Idée recyclé, le scénario de la machine intelligente au fonctionnement douteux est un thème fréquent en science-fiction populaire.
Qu'on pense à HAL dans 2001, l'odyssée de l'espace ou à V'GER dans Star Trek : Le film, pour ne nommer que ceux-là.
Il sera encore repris dans l'épisode Tin Man de Star Trek : The Next Generation.  

Musique d'accompagnement très appropriée.
 
Bonne performance de Leo McKern (déjà vu dans le rôle du N°2 dans Le Prisonnier) dans le rôle de Gwent.
 



 
  

En désaroi (The Troubled Spirit)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Hilary Dwyer (Laura Adams), Giancarlo Prete (Dan Mateo), Anthony Nicholls (James Warren).
 
Suite à une étrange scéance de spiritisme, Dan Mateo, scientifique à la section de botanique, se retrouve face à face avec son fantôme...
Une mort horrible et certaine semble l'appeler.   
   En sera-t-il de même pour la base lunaire Alpha ?

Éléments horrifiants et efficaces.   
   Le fantôme de Mateo est particulièrement impressionnant... et dégoûtant !
La mort de Warren dans la salle de botanique est digne des vieux films d'horreur des années 50...  

On fait confiance au spectateur en n'essayant pas de trouver une explication pseudo-scientifique à la mort annoncée de Dan Mateo.
 
Enfin, on nous montre que les habitants de la base lunaire essaient tant bien que mal d'entretenir un semblant d'activités culturelles, même à des années-lumières de leur planète d'origine !
 



 
  

Le dernier adversaire (The Last Enemy)

Scénario et mise en scène : Bob Kellett
 
Artistes invités : Caroline Mortimer (Dione), Kevin Stoney (Talos), Maxine Audley (Theia).
 
La lune se retrouve prise au milieu d'une guerre sans merci se livrant entre deux civilisations.
Le commandant Dione vient rencontrer Koenig sur la Base lunaire afin de pouvoir parvenir à ses fins et détruire la planète ennemi... 

Koenig peut-il faire entendre raison aux belligérants ?
Des négociations sont entamées...      
  Dione cache mal son jeu !    
    Mais elle sous-estime l'intelligence de Koenig.  
      Cela causera sa perte...
 
Il aurait fallu créditer Barbara Bain, pour l'idée originale du scénario qu'elle a suggéré à Bob Kellett.
Le concept n'est pas neuf mais la touche féminine apportée au duel entre deux planètes est réussie.
La fine ruse qui cause la perte de Dione est très bien illustrée par le regard stupéfait de la belligérante. 

Encore une fois, les effets spéciaux de Brian Johnson sont rudement efficaces !    
   Les amateurs d'explosions s'en donnent à coeur joie !
 
Dans le cadre d'un épisode de la série Wonder Woman intitulé Time Bomb, on peut brièvement apercevoir un extrait cet épisode !
En effet, au lieu de tourner une séquence originale montrant la lune, les producteurs de la série ont "emprunté" la scène où le Satazius (vaisseau de Dione) passe au-dessus de la Base lunaire Alpha.
Aucun crédit mentionnant l'origine de la séquence n'a été inclus.
 



 
  

Le testament d'Arcadie (The Testament of Arkadia)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : David Tomblin
 
Artistes invités : Lisa Harrow (Anna Davis), Orso Maria Guerrini (Luke Ferro).
 
Alors qu'Alpha approche une planète dévastée, la folle course de la lune prend brusquement fin.
En explorant la planète, les alphans découvrent, dans une caverne isolée, l'origine de l'Homme : rien de moins...
Luke Ferro et Anna Davis, deux chercheurs dépêchés sur le site en question, semblent particulièrement affectés par cette troublante révélation.
Seront-ils le seul espoir de ce paradis perdu ?  
John Koenig narre cet épisode particulièrement troublant de la petite histoire des habitants de la Base lunaire Alpha.
 
 
Dernier épisode de la première saison, Le testament d'Arcadie constitue l'un des meilleurs moments de la série.
Excellent scénario de Johnny Byrne ! 

La scène de la caverne, où Anna Davis découvre le secret terrible de cette planète dévastée, est mémorable.
 
L'acteur qui joue le personage de Luke Ferro semble avoir de la difficulté à s'exprimer en anglais en version originale.
Il faut se rappeler que la première saison de Cosmos : 1999 était une co-production avec la chaîne italienne RAI, d'où l'utilisation d'acteurs italiens à l'occasion... 

La musique très "early seventies" des scènes se passant dans la caverne (Pictures of Autumn) est l'oeuvre du compositeur français Jacques Arrel.
 
En passant, le traducteur portatif orange qu'utilise Anna Davis dans la caverne est en fait une calculatrice commerciale, soit la Olivetti Divisumma.
Et les jumelles utilisés par Koenig ont été vues dans la série UFO (Alerte dans l'espace). 
 



 

Saison 2 - (1976 - 1977)

 
Création : Gerry & Sylvia Anderson
Producteur exécutif : Gerry Anderson
Producteur : Freddie Freiburger
Assistant producteur : Reg Hill
Producteur associé : Frank Sherwin Green
Éditeurs des scénarios : Fred Freiberger
Directeur technique : David Lane
Photographie : Frank Watts, ASC
Concepteur des décors : Keth Wilson
Éditeur : Mike Campbell
Trame musicale : Derek Wadsworth
Éditeur musical : Alan Willis
Casting : Lesley De Pettitt
  Continuité : Gladys Goldsmith
Directeur des effets spéciaux : Brian Johnson
Effets spéciaux : Nick Allder, Terry Reed, Mike S. E. Downing
Miniatures : Martin Bower
Maquillage : Basil Newall, Connie Reeve Coiffures : Helene Bevan
Costumes : Eileen Sullivan
Dessinateur et concepteur des uniformes lunaires : Rudi Gernreich
Site de tournage : Studios Pinewood, Buckinghamshire, Angleterre
Site de tournage des effets spéciaux : Studios Bray, Angleterre
Production : ITC
Distribution mondiale : Group Three
Procédé photographique : Rank Film Laboratories
Début de la production : Novembre 1975
Fin de la production : Août 1976
Postsynchronisation : Studios Cinélume, Montréal, Québec (1976).
 
génériques 2ème saison
 



 

Episodes classé chronologiquement avec date de diffusion sur ATV

2.01 The Metamorph 18/09/1976(n°25, La Métamorphe)
2.02The Exiles 12/12/1976(n°26, Les Exilés)
2.03 One Moment of Humanity 30/01/1977(n°27, Humain, ne serait ce qu'un moment)
2.04 All The Glitters 25/09/1976(n°28, Tout ce qui reluit)
2.05 Journey to Where 02/10/1976(n°29, En route vers l'infini)
2.06The Taybor 09/10/1976(n°30, Le Commerçant)
2.07The Mark of Archanon 27/10/1976(n°31, La Planète Archanon)
2.08The Rules of Luton 6/11/1976(n°32, Les Directives de Luton)
2.09New Adam, New Eve 16/10/1976(n°33, Une autre terre)
2.10Brian The Brain 30/10/1976(n°34, Le Cerveau ordinateur)
2.11The Catacombs of the Moon 20/11/1976(n°35, Les Catacombes de la lune)
2.12 The A B Chrysalis 13/11/1976(n°36, Les Chrysalides A B)
2.13 The Beta Cloud 16/01/1977(n°37, Le nuage qui tue)
2.14Seed of Destruction 27/11/1976(n°38, Le Secret de la caverne)
2.15A Matter of Balance 09/01/1977(n°39, Une question d'équilibre)
2.16 Space Warp 02/01/1977(n°40, Déformation spatiale)
2.17The Bringers of Wonder (part. 1/2) 20/02/1977(n°41, Un message d'espoir 1/2)
2.18The Bringers of Wonder (part. 2/2) 27/02/1977(n°42, Un message d'espoir 2/2)
2.19Dorzak 06/03/1977(n°43, Dorzak)
2.20 The Seance Spectre 13/02/1977(n°44, Le Spectre)
2.21Devil'S Planet 20/03/1977(n°45, La planète du diable)
2.22The Lamda Factor 23/01/1977(n°46, L'Élément Lamda)
2.23 The Immunity Syndrome 13/03/1977(n°47, Le Syndrome de l'immunité)
2.24The Dorcons 27/03/1977(n°48, Les Dorcons)
 



 
  

La métamorphe (The Metamorph)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Brian Blessed (Mentor), Anoushka Hempel (Annette Fraser), Gerard Paqouis (Lew Picard), Rick Brimble (Ray Torens).
 
342 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
L'aigle de Bill Fraser et de Lou Picard est pris au piège par un mytérieux rayon lumineux, alors qu'ils allaient à la recherche de titanium sur une planète apparamment déserte.
Il s'avère que le chef de Psychon, Mentor, est derrière ce rapt.  

Koenig va à sa rencontre, mais ne lui fait pas tout à fait confiance,...avec raison...
Mentor se sert de l'énergie cérébrale de ses prisonniers afin de nourrir Psyche, une machine maintenant en vie artificiellement Psychon.
Les victimes de Psyche sont devenus des esclaves dans les mines de Psychon et vivent tels des automates. 
Koenig saura-t-il faire voir la réalité à la jeune Maya, fille de Mentor ?
 
Premier épisode de la deuxième saison qui nous permet de faire connaissance avec les nouveaux protagonistes de la série, Maya (Catherine Schell), Tony Verdeshi (Tony Anholt) et Bill Fraser (John Hug).
 
À noter l'apparition d'Anouska Hempel, dans le rôle d'Anne Fraser, dont les talents étaient manifestement ailleurs ("Bill, Bill !")...
 
C'était la deuxième et la dernière apparition du comédien Brian Blessed dans la série.
Il avait auparavant participé à l'épisode Un autre royaume de la mort (v.o.: Death's Other Dominion) dans le cadre de la première saison.  

Initialement, Johnny Byrne avait écrit le scénario de La métamorphe dans le contexte de la première saison et il a donc dû faire disparaître certains éléments, dont la présence de Victor, Kano et Paul Morrow.
L'épisode devait s'intituler "The Biological Computer".
Dans une des dernières versions préparées par Johnny Byrne avant le tournage, une référence était faite à la mort de Victor causée par une combinaison spatiale défectueuse
et Tony Verdeshi devait s'appeler Simon Hayes.
Toute référence à Victor fut finalement éliminée, à la demande du producteur Fred Freiberger.
 
Quant à Tony Verdeshi, ce nom a été suggéré par Freiberger en souvenir d'un camarade de l'armée américaine durant la deuxième guerre mondiale.
 



 
  

Les exilés (The Exiles)

Scénario : Donald James
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Peter Duncan (Cantar), Stacy Dorning (Zova), Margaret Inglis (Mirella).
 
403 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Une cinquantaine de tubes prenant la forme de missiles orbitent autour de la lune...
Koenig décide de faire descendre un de ces engins afin d'en découvrir la nature exacte.    
   Il se révèle que ces tubes constituent les prisons d'exilés d'une civilisation pacifique.
Cantor et Zova, les deux êtres rescapés par les alphans, deviennent vite une menace pour la sécurité d'Alpha.   
   Pour eux, rien n'est interdit afin de parvenir à leurs fins...

Épisode chargé d'action, avec une touche d'humour bien particulière.
On n'a qu'à penser au tour pendable joué à John Koenig par Maya et Helena...
On s'étonne cependant de la décision de Koenig de ramener des missiles sur la lune.
Et la sécurité des alphans, alors ? 

Voici une autre occasion où son altruisme va lui jouer de vilains tours !
Pas très logique...

La scène où Cantar vieillit de 300 ans en trois minutes est saisissante.
Elle sera reprise assez étrangement dans un épisode de Star Trek : The Next Generation, où un amiral de Starfleet se sert d'une drogue pour rajeunir et enfin vaincre un vieil ennemi...
Tout se recycle, même en science-fiction ! 
 



 
  

Humain, ne serait-ce qu'un moment (One Moment of Humanity)

Scénario : Tony Barwick
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Billie Whitelaw (Zamara), Leigh Lawson (Zarl), Geoffrey Bayldon (# 8).
 
515 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Helena et Tony sont kidnappés par une race d'androïdes ayant réduit les véritables habitants de la planète Vega à l'état d'esclavage.
Le but de ces robots ?    
  Apprendre un sous-programme essentiel : haïr...  
   
Helena et Tony pourront-ils les déjouer ? 
Zarl et Zamara entraîneront sur la planète Koenig et Maya afin de compléter leur programme.    
   Ceux-ci devront les arrêter avant que l'irréparable ne se produise...
 
 
Cet épisode est à voir malgré la petite chorégraphie un tantinet ridicule de Lionel Blair.
En passant, pour les curieux parmi vous, comparez le thème musical de cette "danse" (composée par Derek Wadsworth) avec la chanson Storm At Sunup de Gino Vanelli, parue vers 1975...
Non, il n'y a pas de coïncidence, Derek s'est FORTEMENT inspiré de cette musique ! 

Le thème de l'androïde voulant devenir un humain n'est pas nouveau et sera encore repris par la suite (voir The Questor Tapes, Star Trek : The Next Generation).
 
Bien des fanzines ont voulu détailler la nature "intime" des relations entre Zarl et Helena...
 
Si vous avez reconnu le décor de la planète Vega, vous avez raison car on s'est servi ici des bouts de films préparés pour la planète Ultima Thule dans l'épisode Un autre royaume de la mort
(v.o.: Death's Other Dominion). 
 



 
  

Tout ce qui reluit (All That Glisters)

Scénario : Keith Miles
Metteur en scène : Ray Austin
 
Artistes invités : Patrick Mower (David Reilly).
 
545 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Koenig et son équipe se rendent sur une planète afin d'y trouver (encore !) du titanium, un métal rare indispensable au système de survie d'Alpha.
Reilly, un irlandais plus porté sur le western et le marivaudage que sur son vrai boulot (la géologie), est du nombre.
L'équipe va vite faire face à des difficultés.      
  Les rochers de cette planète désertique ont soif.    
    Les Alphans constituent une source inespérée d'eau pour leur survie...  
      Tony est la première victime, les autres le suivront-ils ?
 
Reilly donnerait des points au Dr. Zachary Smith (Perdu dans l'espace !), tellement il est casse-pieds !
Surprenant qu'il n'ait pas effectivement été la "victime de la semaine" de Freddie dans cet épisode assez insipide. 
 
 



 
  

En route vers l'infini (Journey To Where)

Scénario : Donald James
Metteur en scène : Tom Clegg
 
Artistes invités : Freddie Jones (Charles Logan), Isla Blair (Carla), Roger Bizley (MacDonald), Laurence Harrington (Jackson).
  
Une voix perce le silence du cosmos...    
  Cette voix provient de la Terre, plus précisément de Texas City, en l'an 2120 !  
    La communication est établie entre Alpha et la Terre, pour une courte période de 72 heures.
Un dispositif est fabriqué, destiné à pouvoir transporter les alphans vers leur planète d'origine.
Mais l'espoir tourne vite au désaroi lorsque, par le biais d'un bris technique provoqué par un tremblement de terre, on perd la trace de John Koenig, d'Helena Russell et d'Alan Carter...  

En fait, ceux-ci se retrouvent en Écosse, en 1339, un quart de siècle après la bataille de Bannockburn !  
  Helena, très affectée par le transfert, tombe malade.
Lorsque les alphans sont capturés par des écossais, ceux-ci tenteront de les brûler, convaincus qu'Helena souffre de la peste...  
  Ils vont presque réussir...
 
Considéré par certains fans comme le meilleur épisode de la deuxième série, il nous fait voir une vision cauchemardesque de la Terre, après des décennies d'atteinte à l'équilibre écologique de la planète...
Un sujet encore d'actualité, à l'aube de l'an 2000 ! 

Le personnage du Dr. Logan aurait pu être encore plus développé, mais les subtiles touches apportées par l'acteur Freddie Jones sont très agréable.
Évidemment, ce fut un des premiers épisodes (avec Les exilés et Humain ne serait-ce qu'un moment)
où l'on vit que la relation entre le Commandant Koenig et le médecin en chef d'Alpha s'est transformée significativement...  
Isla Blair avait déjà joué dans un épisode de la série lors de la première saison.
C'était en effet un des deux habitants de la planète dans Ruses de guerre (v.o.: War Games).
En passant, l'appareil qu'Helena Russell et Ben Vincent contruisent pour tester la possibilité du transfert des alphans vers la Terre a déjà été vu dans le cadre de l'épisode de la première année Le dernier crépuscule (v.o.: The Last Sunset).
Lors de la scène où Koenig demande à Logan le nom du premier cosmonaute marié, le scénariste a fait erreur patriotique...
Alan Shepard était effectivement marié à une femme prénommée Louise.
Mais le russe Youri Gagarine était marié et père de deux enfants lorsqu'il a effectué son voyage historique dans l'espace en avril 1961...  
 


  

Taybor, le commerçant (The Taybor)

Scénario : Thom Keyes
Metteur en scène : Bob Brooks
 
Artistes invités : Willoughby Goddard (Taybor).
 
Des objets autant insolites que dangereux font leur apparition sur la base.  
  Ils constituent la carte de visite de Taybor, commerçant itinérant naviguant à travers les galaxies avec l'aide de son hyperdrive...
Il promet mer et monde à Koenig, outre le secret de la fameuse machine...  

Mais cet échange a un prix.  
  Car Taybor aime la beauté et il la retrouve particulièrement en Maya !
 
 
Comique mais un peu enfantin, cet épisode n'est sans doute PAS commandité par l'Office de la protection du consommateur interplanétaire...
 
Une hilarante parodie de la série, surtout lorsque Koenig doit expliquer pourquoi la lune est à la dérive dans l'espace !

Le très drôle (et très large) Goddard donne le ton à l'épisode. 
 
 




 
  

La planète Archanon (Mark of Archanon)

Scénario : Lew Schwartz
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : John Standing (Pasc), Michael Gallagher (Etrec), Veronica Lang (Lyra/Maura), Anthony Forest (Carson), Raul Newey (Dr. Raul Nunez).
 
640 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Deux habitants de la planète Archanon, Pasc et son fils Etrec, sont retrouvé dans une caverne de la lune.  
  Ceux-ci sont porteurs d'un virus meurtrier, dont il n'existe aucune antidote.
Deux habitants de la planète Archanon, Pasc et son fils Etrec, sont retrouvé dans une caverne de la lune.  
  Helena peut-elle les sauver ?
 
Épisode intéressant, malgré la quasi absence de Maya et de Koenig.
 
L'apparition de Koenig, pour le sempiternel "baiser de la fin", est plus ou moins artificielle mais il fallait bien que Landau gagne son salaire... ;-)
En fait, certains épisodes de la deuxième année furent enregistrées simultanément, ce qui explique l'absence inusitée de certains protagonistes de la série à l'occasion
(voir La planète du diable, Les directives de Luton, Catacombes de la lune).  

Dans ce cas-ci, Landau et Schell tournaient des scènes de l'épisode Les directives de Luton dans la campagne anglaise.
 
Présence intéressante d'Alan Carter, ce qui donne une occasion aux fans de l'intrépide capitaine de l'apprécier à sa juste valeur.
Point en faveur de la deuxième saison, le personnage d'Alan est exploité de façon plus positive que lors de la première saison, où il s'avérait être plutôt agressif et impulsif.
Il faut dire que son personnage a failli être "éliminé" avec les autres par Freddie Freiberger... 




 
  

Les directives de Luton (The Rules of Luton)

Scénario : Charles Woodgrove (alias Fred Freiberger)
Metteur en scène : Val Guest
 
Artistes invités : David Jackson (le fort), Godfrey James (l'invisible), Roy Marsden (le télétransporté).
 
892 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Maya et le commandant Koenig explorent une planète apparamment habitable.  
  Mais lorsque Maya prend malencontreusement une fleur dans sa main, apparaissent les implacables juges de Luton...
Koenig et Maya seront traités comme des criminels, ayant tué une vie végétale.  
  Ils seront condamnés à participer à un combat mortel contre trois êtres aux pouvoirs surnaturels.
En fait, les juges ne sont-ils en l'instance les vrais criminels sur la planète Luton ? 

Cet épisode comporte un scénario emprunté de diverses sources SF.
Visionnez "The Great Vegetable Rebellion", le pire épisode de Perdus dans l'espace..."Arena" de Star Trek Classic...

"Luton" est surtout intéressant pour les dialogues révélateurs entre Koenig et Maya.
On y apprend le passé terrible de la planète Terre et la ressemblance troublante d'Helena avec la défunte épouse de Koenig...

Anecdote significative, Freddie Freiberger, ayant écrit le scénario sous le pseudonyme de Charles Woodgrove, aurait trouvé le nom de la planète sur un banal panneau d'autoroute en se rendant vers Londres...
On prend l'inspiration où on peut... 
 



 
  

Une autre Terre (New Adam, New Eve)

Scénario : Terence Freely
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Guy Rolfe (Magus).
 
1095 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Dieu fait une apparition sur la base lunaire Alpha !  
  En fait, il ne s'agit que de Magus, dernier représentant d'une race d'êtres aux pouvoirs incroyables.
Il donne à Maya, Tony, John et Helena l'opportunité de rabâtir aur sa planète les bases d'une nouvelle humanité. 
Cependant, Magus a des idées très strictes sur la façon dont devront se faire les couples !  
  Les alphans se rendont vite compte que les essais génétiques de Magus furent plus que désastreux...
 
Un autre épisode couci-couçà, rempli de clichés et d'invraisemblances...
Le personnage de Magus, avec ses robes bibliques et sa moustache du 19ème siècle est insupportable tant il sonne ridicule.
Pourtant, on peut se laisser aller à regarder cet épisode, en suspendant toutefois son esprit critique !  

La scène plutôt échangiste où Magus force les couples à se refaire à sa manière est une source de multiples nouvelles et articles dans les fanzines.
Un autre exemple de loisirs plutôt douteux de la part de certains fans...  
 



 
  

Le cerveau ordinateur (Brian the Brain)

Scénario : Jack Ronder
Metteur en scène : Kevin Connor
 
Artistes invités : Bernard Cribbins (Capitaine Michael/voix de Brian en version originale).
 
1150 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
L'ordinateur d'un vaisseau spatial terrien prend en otage John et Helena, dans l'espoir de se faire fournir en carburant sur la planète D, où gisent les membres de son expédition.
Brian le cerveau a en fait tué son créateur, le Capitaine Michael, et les membres de son équipage, lorsqu'il s'est rendu compte que celui-ci travaillait sur une version améliorée de robot (sans doute moins épais, espère-t-on...).
 
Que fera-t-il d'Alpha ?  
 Et à quel jeu veut-il jouer avec Koenig ? 
   Tony et Maya devront venir à la rescousse...
 
Malheureusement, c'est ce genre d'épisodes de la deuxième année qui a donné mauvaise presse à la série.
Digne d'un "kiddy show" américain du samedi matin, il n'y manque que les annonces de céréales et l'apparition de Ronald McDonald...  

Incidemment, Bernard Cribbins, qui prit les traits du Capitaine Michael, fut connu en Grande-Bretagne pour ses populaires séries pour enfants.
Drôle de coïncidence...
 
Seul moment supportable, puisque plutôt comique : le fameux "test d'amour" que Brian fait passer à Koenig et au Dr. Russell !
 
Pour les québécois, la voix de Brian le cerveau était postsynchronisée pour la version française par le comédien Jean-Louis Millette.
 



 
  

Catacombes de la lune (Catacombs of the Moon)

Scénario : Anthony Terpiloff
Metteur en scène : Robert Lynn
 
Artistes invités : James Laurenson (Patrick Osgood), Pamela Stephenson (Michelle Osgood).
 
1196 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Une vague de chaleur mortelle atteint Alpha, issu d'un phénomène spatial inconnu.
Patrick Osgood, chef des ingénieurs miniers d'Alpha est affecté par ce phénomène autant que par le fait que sa femme, Michelle, repose au centre médicale, en attente d'un coeur artificiel fonctionnel...  

Hélas, il faut du titanium pour que le prototype du Dr. Russel soit efficace...
Blessé dans les catacombes, Patrick Osgood a une vision infernale de l'avenir d'Alpha.  
  Et, dans son délire, il croit pouvoir sauver Michelle de la mort en l'emmenant avec lui dans les profondeurs des catacombes de la lune.
Helena et Tony tenteront de l'arrêter, en vain...
 
Analogie avec les dangers d'un certain genre d'extrêmisme religieux, cet épisode n'aurait pas été hors contexte dans le cadre de la première saison.
 
Le scénariste de cet épisode, Anthony Terpiloff, est d'ailleurs responsable des excellents épisodes Collision inévitable (v.o.: Collision Course) et Direction Terre (v.o.: Earthbound).
 
L'obsession lancinante de Patrick Osgood aurait valu quelques remarques cinglantes de la part de ce bon vieux Victor !
 
À noter la ressemblance de l'actrice qui joue le rôle de Michelle avec Agnetha, une des chanteuses du groupe ABBA...
 



 
  

Les chrysalides ABC (Chrysalis ABC)

Scénario : Tony Barwick
Metteur en scène : Val Guest
 
Artistes invités : Ina Skriver (A), Sarah Douglas (B), David Sebastian (C).
 
1296 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Une série d'explosions, suivies d'ondes de chocs, menacent la sécurité d'Alpha.  
  Une planète entouré de satellites est à l'origine de ces manifestations néfastes.
Koenig part avec Carter et Maya afin d'aller vérifier la source de ces attaques.  
  Ils feront face à l'incompréhension des habitants de la planète.
 
Ceux-ci jouissent d'un cycle de vie exceptionnel, dans leur monde chloreux.    
  À la fin d'un cycle, ils deviennent des chrysalides, gardés par un des leurs.  
    D'où le système de sécurité entourant la planète...
 
«Belles, toutes nues et éternelles ?», demandait Helena Russell à John Koenig à la fin de cet épisode...
Oui, et dans le chlore !
 
La tirade de Koenig sur la création versus la destruction est mémorable : «La loyauté vaut mieux que la logique. L'espoir vaut mieux que le désespoir. La création vaut mieux que la destruction !»
Un des bons moments de la deuxième saison ! 

Un des seuls points faibles survient lorsque que Koenig trace avec un crayon feutre (!?!) un dessin représentant le système solaire...
Comment diable ces créatures ont deviné de cette façon que les alphans provenaient de la terre ?
Bon, d'accord, on se calme, il y a eu de pires invraisemblances dans la série... 

Sarah Douglas (la créature B) a apparu par la suite dans le film Superman II en 1981 et dans Conan en 1984.
Elle a également joué dans la mini-série culte V.  
 



 
  

Le nuage qui tue (The Beta Cloud)

Scénario : Charles Woodgrove (alias Fred Freiberger)
Metteur en scène : Robert Lynn
 
Artistes invités : David Prowse (la créature).
 
1503 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Un par un, tous les habitants de la Base sont victime d'un étrange malaise, tandis qu'un nuage spatial se forme dans les environs de la lune.
Aigle 6, étant parti en mission de reconnaissance 3 jours auparavant, revient avec un nouveau passager : un monstre.
Cet être télécommandé par le nuage doit récupérer la pièce principale du système de survie artificielle d'Alpha pour ses propres fins. 

Or, Tony n'entend pas rester à ne rien faire tandis qu'Alpha risque de devenir inhabitable.  
  Avec l'aide de Maya et de Bill Fraser, il va tenter de déjouer le monstre spatial.
Dans le feu du danger, Tony découvre qu'il est temps d'avouer ses sentiments à Maya.  
  Geste dont il tentera d'atténuer l'importance une fois le monstre neutralisé et Alpha sauvée...
 
On ne peut pas dire que cet épisode brille par son excellence, mais les fans l'apprécient quand même.
 
C'est le fameux épisode où ce cher Tony finit par avouer son intérêt romantique pour sa psychon préférée !
 
Le fameux monstre hirsute (?) fut personnalisé par nul autre que Dave Prowse,
lequel, moins d'un an et demi plus tard, fut immortalisé sous les traits masqués du redoutable Darth Vador, dans le film Stars Wars (La guerre des étoiles). 
 



 
  

Le secret de la caverne (Seeds of Destruction)

Scénario : John Goldsmith
Metteur en scène : Kevin Connor
 
1608 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
En inspectant un astéroïde, Koenig fait face à... son double !  
  Ce double usurpe la place de Koenig sur Alpha et force la construction d'un concentrateur d'énergie qui pourra faire revivre la civilisation de Kalton.
Helena découvrira-t-elle le piège tendu aux alphans ?  
  Car ce double n'est pas humain : il est fait de glace...
Tony et Maya se mutinent et partent vers Kalton.    
  Le double ordonne qu'on fasse exploser leur aigle.  
    Alan, sous le choc, hésite à obéir...

Le classique cas du jumeau maléfique refait son apparition dans un épisode quand même agréable à visionner.
L'intérêt de l'histoire consiste à observer la réaction des personnages face à ce double, plus particulièrement Helena, qui est bien placée pour différencier le vrai Koenig du faux ! 

Les conflits résultant du comportement étrange du "Koenig" de Kalton sont très bien présentés.  
  On sent toute la tension des personnages.
 
Bonne utilisation de Tony et de Maya car pour une fois, on est allé au-delà des réparties comiques.
Incidemment, ce genre de situation sera reprise dans l'épisode Lonely Among Us, de Star Trek Next Generation en 1987.  
 



 
  

Une question d'équilibre (A Matter of Balance)

Scénario : Pip & Jane Baker
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Lynn Frederick (Shermeen/Arnelle), Stuart Wilson (Vindrus), Nicholas Campbell (Eddie Collins), Brian Osborn (Chris Potter).
 
1702 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
La jeune et naïve Arnelle Williams (Shermeen Williams dans le version originale !) est très sensible aux charmes méditéranéens du chef de la sécurité d'Alpha...
À un point tel qu'elle délaisse son petit ami afin d'aider Tony dans sa quête de la bière hydroponique parfaite.  

Lorsque les résultats furent jugés moins que satisfaisants par l'assistance du Centre de commande, Arnelle s'enfuit en pleurant, comme une petite fille...
Dans ses quartiers, elle a une vision qui la trouble.
Cette vision, c'est Vindrus, représentant d'une race d'êtres piégés dans le monde de l'anti-matière.
Son but est d'amadouer Arnelle afin que celle-ci libère son peuple de l'anti-matière, au détriment des alphans...  
Arrivé sur la planète, Koenig constate que la plan de Vindrus est sur le point de réussir.
 
Voici un autre épisode assez pitoyable, même en comptant le préambule ("la bière Tony Verdeshi #24 !").
 
Le costume de Vindrus ferait rougir de honte n'importe quel écolier à l'Halloween.
 
De plus, comment une idiote telle qu'Arnelle peut faire partie de l'élite scientifique de la base lunaire Alpha ?
La version alternative imaginée par certains fans (il faut bien compenser pour les horreurs de Freddie...) voudrait que celle-ci ait été une jeune cadette surdouée choisie pour faire un stage honorifique sur la base...
"Mettons !", comme on dit en québécois !  

Notons que Lynn Frederick, décédée en 1994, a joué par la suite aux côtés de Catherine Schell dans le film Le Prisonnier de Zenda.
 



 
  

Déformation spatiale (Space Warp)

Scénario : Charles Woodgrove (alias Fred Freiberger)
Metteur en scène : Peter Medak
 
1807 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Maya est aux prise avec une forte fièvre.  
  Helena est impuissante devant l'ampleur des symptômes, propres à sa nature de psychon...
 
Pendant ce temps, la lune entre dans un corridor spatial, laissant loin derrière l'aigle dans lequel se trouvent John Koenig et Tony Verdeshi.
Ceux-ci devront trouver les coordonnées du corridor spatial, s'ils espèrent retrouver Alpha.  
  Un vaisseau spatial abandonné semble être la solution à leurs problèmes...
Mais sur la base, c'est Maya qui cause tous les problèmes !  
  Prise d'un délire profond, elle se transforme en des créatures qui sèment la destruction sur la base.
Helena tente de l'arrêter, mais il sera presque trop tard. 
La physiologie des êtres de Psychon est décidemment très différente de celle des terriens, après tout !  
  La fièvre cessera-t-elle avant que Maya pose un geste fatal ?
 
Épisode très énervant à double intrigue.    
  Monstres à gogo pour amateurs de latex !  
    Le masque du capitaine Piro fait plutôt citrouille en plastique à dix sous...
 
À noter au passage le célèbre "blooper" (gaffe technique) du casque d'astronaute qui se soulève tout seul lors d'une bagarre... sur la surface de la lune !
 
Aussi étrange que cela puisse paraître, cet épisode fut fusionné avec La métamorphe afin de créer le film Cosmic Princess.
Cette version n'est apparamment plus disponible sur le marché... 
Incidemment, Cosmic Princess fit l'objet d'une hilarante parodie dans le cadre de la série Mystery Science Theater 3000, à la télé américaine.
 



 
  

Un message d'espoir, 1ère partie (Bringers of Wonder)

Scénario : Terence Freely
Metteur en scène : Tom Clegg
 
Artistes invités :
Stuart Damon (Guido Verdeshi), Patrick Wetswood (Dr. Shaw), Toby Robbins (Diana Morris), Nicholas Young (Peter Rockwell), Drew Henley (Erlich), Bill Mitchell (Professeur Hunter),
Jeremy Young (Jack Bartlett), Robert Sheedy (Henry), Earl Robinson (Sandstrom). 

Parti inspecter les dépôts de déchets nucléaires aux commandes d'Aigle 10, John Koenig perd soudainement tout contrôle de lui-même.
Son aigle s'écrase sur la surface de la lune et Koenig est ramené au centre médical, grièvement blessé...
Helena Russell et Ben Vincent tente de stimuler son cerveau avec un appareil expérimental, afin de le sortir du coma.  

Pendant ce temps, un vaisseau spatial atterit sur la base, en provenance de la Terre !
L'équipage de ce "super-croiseur" (Super Swift) est composé d'êtres chers ou de vieux amis des membres de la base lunaire :
Guido Verdeshi (frère de Tony), Dr. Shaw (professeur d'Helena), Peter (fiancé de Sandra), Diana Morris (ancienne conquête de John Koenig), etc... 

En fait, ces êtres ne sont que le fruit de la suggestion hypnotique de monstres hideux et repoussants, qui veulent ainsi "endormir" la vigilance des alphans pour obtenir leur carburant nucléaire.
Question de survie, ils doivent faire mourir les alphans mais pas sans les avoir rendus heureux, ne serait-ce que quelques heures illusoires... 

Lorsque Koenig revient à lui, Helena lui apprend la bonne nouvelle.
Fou de joie, il se précipite au Centre de commande.
Mais l'appareil auquel il était branché a enlevé tout pouvoir hypnotique sur lui : lui seul voit les monstres tels qu'ils sont... 
Helena le paralyse avec le laser, convaincue comme les autres qu'il n'a plus sa tête à lui...  
  Les monstres vont en profiter pour essayer d'éliminer un si gênant témoin de leur existence réelle...
 
Les monstres hideux ressemblent à des arbres de Noël en décomposition avancé, mais l'histoire est agréable.
Les quipropos avec Guido, le chauffeur de taxi spatial et Diana Morris, le requin femelle de ces messieurs, sont hilarants. 
Compte tenu du ton de la deuxième série, très bon moment.
Juste un petit problème : si les monstres possèdent des dons de télépathie, comment ont-ils omis de se rendre compte que Maya est une métamorphe ? 
La scène où Koenig embrasse Helena sera revue dans l'épisode La planète du diable, alors qu'Elizia scrute les souvenirs du commandant afin de savoir s'il est un être passionné...
 



 
  

Un message d'espoir, 2ème partie (Bringers of Wonder)

Scénario : Terence Freely
Metteur en scène : Tom Clegg
 
Artistes invités :
Stuart Damon (Guido Verdeshi), Patrick Wetswood (Dr. Shaw), Toby Robbins (Diana Morris), Nicholas Young (Peter Rockwell), Drew Henley (Erlich), Bill Mitchell (Professeur Hunter),
Jeremy Young (Jack Bartlett), Robert Sheedy (Henry), Earl Robinson (Sandstrom). 

Koenig tente de convaincre Helena et Maya de l'aspect réelle des supposés sauveurs d'Alpha.
Lorsque Maya se soumet à son tour au stimulateur cérébral, elle aussi sort de l'emprise hypnotique des monstres et les voit tels qu'ils sont.
Elle décide d'aider Koenig mais la partie n'est pas jouée d'avance car Koenig est encore considéré comme instable par les autres alphans. 

Pendant ce temps, Alan et ses amis, toujours sous l'illusion qu'ils quittent la base pour la planète Terre, s'en vont charger le carburant nucléaire, afin de satisfaire les besoins de ces êtres horribles qui les ont subjugués.
 
Koenig doit les stopper avant qu'il ne soit trop tard.
Lorsque Helena trouve un moyen d'arrêter la transe hypnotique des alphans c'est la panique générale !
Mais les monstres n'en sont pas à leurs dernières surprises... 

Suite rythmée et intéressante de l'épisode précédent.
Notons au vol que le rôle de Guido était joué par Stuart Damon, qui fut la vedette de la série Les Champions, à la fin des années 60.
Et non, Diana Morris n'était pas interprétée par Joan Collins...  

Notons que les deux parties de Bringers of Wonder ont été fusionnées en une seule pour faire le film Destination Moonbase Alpha, peu après la sortie de la série télévisée.
Cette version ayant été distribuée par CBS Video il y a plusieurs années, quelques copies circulent encore... 
 



 
  

Dorzac (Dorzak)

Scénario : Christopher Penfold
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités : Lee Montague (Dorzak), Jill Townshend (Sahala), Kathryn Leigh Scott (Yesta), Suretta Wilson (Clea), Richard Parmentier (Ed Malcolm).
 
2009 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Dans un vaisseau spatial conduit par les représentantes de la planète Creto se trouve Dorzac, seul autre Psychon vivant.
Maya le considère comme un homme de paix ou un philosophe.
Ses hôtes le voient plutôt comme un danger car Dorzac a le pouvoir de subjuguer quiconque l'approche...  

Shahala et ses alliées ont dû s'insérer un bloqueur d'ondes cérébrales dans le crâne afin que les suggestions de Dorzac restent lettre morte.
Yesta avait intentionnellement enlevé le dispositif et en est morte.    
  Maya refuse de croire en Shahala.  
    Tony veut bien croire Maya, mais il a ses doutes.
Quant à Alan Carter, il ne détesterait pas faire plus ample connaissance avec Shahala... et se méfie de Dorzac.  
  Qui a raison ?
 
Tentative douce-amère d'entrer en contact avec le monde des Psychons.  
  Décidemment, Maya était entourée de lunatiques !
Tony est très mal utilisé ici : agressif et biaisé, il n'ajoute rien à l'histoire.
 
À noter l'amourette du dimanche de Carter et les costumes décidémment très "disco" de Shahala and co.
 
Kathryn Leigh Scott a été vue par la suite dans le "soap opera" Dark Shadows ainsi que dans l'épisode Who Watches the Watchers de Star Trek Next Generation (3ème saison).
 



 
  

Le spectre (Sceance Spectre)

Scénario : Donald James
Metteur en scène : Peter Medak
  Artistes invités : Ken Hutchinson (Sanderson), Carolyn Seymour (Eva), Nigel Pegran (Cernik), James Snell (Stevens).
 
2012 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
La colère gronde parmi certains habitants d'Alpha. Helena Russell a baptisé le mal dont ils sont affligés "le syndrôme vert".
Des années d'isolement dans un environnement clos et artificiel ont eu raison de la patience et des nerfs des alphans...  

Les membres de l'équipe de Sanderson sont très atteints.
Alors qu'ils se soumettent à une séance de "concentration totale", Sanderson a la vision d'une planète habitable, à proximité de la lune.
Hélas, cette planète possède une atmosphère empoisonnée et la lune se dirige tout droit vers elle !  

Sanderson ne croit pas Koenig et tente de le discréditer.    
  Dans l'espoir de faire taire les mauvaises langues, Koenig se rend sur place avec Maya.  
    Mais les choses tournent plutôt mal...
Au retour, Sanderson est toujours convaincu que Koenig ment afin de contrôler les alphans.  
  Il mène ainsi Koenig et les autres vers leur perte !
 
L'insignifiant Sanderson est tellement détestable qu'on a envie d'applaudir, lorsqu'il meurt en tombant dans un silo.
C'est pire en version originale, car l'acteur zézaille horriblement !!!  

Pour le reste, très bon épisode, explorant l'univers claustrophobe et parano des alphans !
Enfin, on ose contester Koenig...
 



 
  

La planète du diable (Devil's Planet)

Scénario : Michael Winder
Metteur en scène : Tom Clegg
 
Artistes invités : Hildegard Neil (Elizia), Doris Reisser (Assistante), Cassandra Harris (Garde), Angus McInnus (Jelto), Arthur White (Kinano), Michael Dickinson (Blake Maine), Alibe Parsons (Alibe).
 
2306 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Dans une planète pénitentiaire, un gouvernement matriarcal détient le pouvoir sur tous les prisonniers.
Suite à une catastrophe naturelle, tous les habitants de leur planète-mère meurent.
Mais le chef de la planète prison ne tient pas à ce que cela s'ébruite...  

Aussi, lorsque deux alphans arrivent sur les lieux, ils sont vite éliminés.
Koenig se rend lui-même là-bas, afin de se rendre compte de ce qui s'est passé.    
  Il deviendra le prisonnier favori d'une fière amazone...  
    Lorsqu'il s'échappe enfin, la chasse est ouverte !

Mélange de Catwoman et de Ilsa louve des SS, la chef de la colonie pénitentiaire donnerait des points au macho le plus invétéré.
Le décor fait très bande dessinée et le scénario aussi...

La future "Bond Girl" Cassandra Harris (décédée en 1991) fait une apparition secondaire remarquée.
On la reverra ensuite dans Rien que pour vos yeux.

En passant, Hildegard Neil, l'actrice qui jouait le rôle d'Elizia, est l'épouse de Brian Blessed (Dr. Cabot dans Un autre royaume de la mort et Mentor dans La métamorphe).
 



 
  

L'élément Lambda (Lambda Factor)

Scénario : Terence Dicks
Metteur en scène : Charles Crichton
 
Artistes invités :
Deborah Fallender (Carolyn Powell), Jess Conrad (Mark Sanders), Dallas Adams (Sam), Lucinda Curtis (Tessa), Greg de Polnay (Pete Garforth), Lydia Lisle (Sally Martin).
 
2308 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Une onde semblable à celle des ondes lambda envahit les écrans d'Alpha.
Parallèlement à ce phénomène, deux meurtres viennent troubler la tranquillité d'Alpha.
On soupçonne vite Carolyn Powell, puisque son copain et l'ex-amie de celui-ci sont les deux victimes. 
Helena détecte rapidement une augmentation des capacités extra-sensorielles chez les alphans.  
  Les deux alphans les plus touchés sont John Koenig et Carolyn Powell.
Koenig est pris de terribles hallucinations.  
  Il revoit, tels des fantômes de son passé, deux de ses amis qu'il a dû abandonner sur Venus, contaminés par un virus incurable ("la peste vénusienne").
Carolyn Powell a soif de pouvoir.  
  Elle utilise son pouvoir psychique pour obtenir ce qu'elle veut.
 
Koenig devra se libérer de ses visions paralysantes et venir à la rescousse d'Alpha.
 
Superbe interprétation de Martin Landau, lors de la scène où Koenig confronte Sam et Tessa, ses deux amis.
On voit dans ces quelques minutes le talent de cet acteur d'expérience.
Ce genre de vulnérabilité du personnage principal était rare à l'époque dans les séries de science-fiction.
On a peine à imaginer James T. Kirk en position foetale en train de combattre de vieux remords !

La peste venusienne avait déjà été mentionnée dans Les exilés, lorsque Koenig tentait d'expliquer pourquoi il ne voulait pas ramener toutes les capsules sur la lune.
Excellente suite logique...  

Les histoires secondaires entre Carolyn Powell et les autres nous montrent que tout n'est pas parfait sur Alpha et que la nature humaine se perpétue à coeur joie à des millions d'années-lumières de la Terre !!!
 



 
  

Le syndrome de l'immunité (The Immunity Syndrome)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Bob Brooks
 
Artistes invités : Alibe Parsons (Alibe), Roy Boyd (Joe Lustic), Hal Galili (l'entité), Walter McGonagle (Les Johnson).
 
2310 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
L'équipe d'exploration d'Alpha découvre enfin une planète habitable.  
  Mais l'expédition tourne au cauchemar lorsque Tony, pris d'une crise de folie, tue Joe Lustic et s'enfuit dans la nature.
La cause de cette folie soudaine semble être une insupportable lueur...  
  Cette lueur est le signal d'un être solitaire désespéré, en quête d'un contact.
Ses tentatives de communiquer s'avèrent mortelles pour les alphans.  
  L'environnement de la planète se transforme afin de détruire les alphans.
Or, tel n'était pas le voeu de l'être en question...  
  On découvre par la suite le message d'une des victimes de l'être.
Koenig pourra-t-il réussir à entrer en communication avec lui ?  
  Pendant ce temps, Helena et Maya tentent de rejoindre la planète afin de sauver leurs compagnons...
Un des meilleurs épisodes de la deuxième série, ne serait-ce que pour le scénario de Johnny Byrne.
Initialement intitulé The Face of Eden, cet épisode démontre la nécessité de la communication entre les être vivants. 

Tony Anholt donne sa meilleure performance dans le rôle d'un Verdeshi dément et blessé.
 
L'écrasement de l'aigle sur le sol est un spectacle pour les yeux.
Pour l'époque, les effets spéciaux étaient très réussis !
Incidemment, les mini explosions autour de l'aigle ont failli causer des blessures graves lorsque l'un des pieds de l'aigle miniature s'est transformé en projectile lors du tournage...
 
Le planeur, que l'on ne voit que dans cet épisode, est une des nombreuses oeuvres du talentueux Martin Bower.
Malgré un titre emprunté maladroitement à Star Trek, Le syndrome de l'immunité est vraiment original en son genre. 
 



 
  

Les Dorcons (The Dorcons)

Scénario : Johnny Byrne
Metteur en scène : Tom Clegg
 
Artistes invités : Anna Firbank (Consul Varda), Gerry Sundquist (Malic), Patrick Troughton (Archon), Alibe Parsons (Alibe), Hazel McBride (Assistant du centre médical).
 
2409 jours après avoir quitté l'orbite terrestre.
 
Maya est kidnappée par les Dorcons, une race d'humanoïdes qui se nourissent de la susbtance cérébrale des Psychons afin de se rendre éternels.
La base lunaire Alpha est gravement endommagée suite à l'odieux chantage des Dorcons.  
  Koenig réussit à se faire transporter avec Maya sur le vaisseau.
Il s'avère qu'Archon, le chef des Dorcons, a un rival jeune et ambitieux, Malic.    
  Une intrigue machiavélique se trame.  
    Maya en sera-t-elle l'ultime victime ?

Épisode final de la deuxième saison.
 
Ambiance à la Macbeth avec d'excellentes performances des acteurs invités et de Catherine Schell !
 
À noter Patrick Troughton, dans le rôle d'Archon, qui fut également l'un des fameux "Doctor Who"...
 
Un épisode de Star Trek : Deep Space Nine va explorer le même thème (Invasive Procedures).
 
Sans le savoir à l'époque (on croyait que la série continuerait), Johnny Byrne a écrit une très belle fin à la série !
Il aurait été sans doute intéressant de voir réapparaître les dorcons, ces ennemis des psychons, dans le cadre d'une hypothétique troisième saison...