Qui était Eugène François Vidocq ?
Malheureusement, trop querelleur, il en est chassé à peine un an plus tard à la suite d'un duel de trop.
Il s'évade une première fois en 1795 avant d'être rapidement repris, et de recommencer tout aussi rapidement... |
Ce petit jeu va durer près de 10 ans, lui valant le surnom du roi de l'évasion. Entre 1800 et 1809, il survit comme un forçat en rupture de ban, ne pouvant jamais s'installer, constamment sous la menace de la gendarmerie et de ses anciens compagnons. Après avoir aidé le commissaire général de la Police, Dubois, à découvrir les auteurs d'un meurtre à Lyon, il propose ses services à la Préfecture de Police !
Sa grande idée est la création d'un service de prévention, la Sûreté, dont il devient le chef effectif en 1811. |
Il possède à cette date une solide fortune acquise de façon douteuse, si l'on en croit les souvenirs de l'un de ses successeurs, Canier. A la demande de Casimir Périer, président du Conseil, il est rappelé à la tête de la Sûreté le 31 Mars 1832 contribuant ainsi à installer le régime de Louis-Philippe. Toutefois, lassé par l'inertie de l'Administration policière et rendu responsable de la répression antirépublicaine de Juin 1832, il donne sa démission le 15 Novembre. Il fonde alors en 1833 sa propre agence de police privée.
Condamné d'abord, puis acquitté en appel en 1843,Vidocq se retire de la vie publique parisienne.... Mais pas européenne... |
Le succès de ses "Mémoires" en 1828 avait été considérable;
et, en 1844, "Les vrais mystères de Paris". Son prestige est énorme auprès des grands écrivains du temps : Balzac, Hugo, Lamartine, Dumas, Janin, Soulié et Sue.
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