GUIDE DES EPISODES
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La Caisse de Fer
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Loleh Bellon (Pauline Borghèse), Marcel Cuvelier (Mr Henry), Henry Poirier (Savary), Robert Party (Fouché), Robert Nogaret (Rouvelart) et Monique Thierry (Mariette)
Devenu chef de la Sûreté Parisienne dont il a eu l'idée, l'ancien bagnard François Vidocq s'est entouré d'anciens compagnons d'infortunes.
C'est ainsi que Louis Desfossés, rencontré au bagne de Toulon, vient lui demander son aide : il est accusé d'avoir assassiné l'homme qui l'avait engagé.
Après l'avoir aidé à s'échapper, il doit retrouver des lettres compromettantes pour la soeur de Napoléon, détenues par Fouché.
Très vite, il apparaît que le "meurtre" de Desfossés et ces lettres sont liés :
la victime, Rouvelart, détient les lettres et s'est fait passé pour mort pour ne pas le devenir, menacé qu'il est par le réseau au quel il appartient.
C'est après avoir découvert l'imposture que ce réseau le capture et que Vidocq rencontre pour la première fois la baronne de Saint-Gely.
Cet épisode offre la première rencontre Vidocq / Saint-Gely qui sera la marque des 13 épisodes
(Roxane a capturé Vidocq et lui avoue son admiration pour sa carrière, avant de le faire rejeter à l'eau attaché).
Cela marque les débuts de leur relation amoureuse sado-masochiste qui verra Vidocq être capturé, s'évader puis arrêter la baronne à moult reprises.
Quelques extraits
Flambart : On pêche ?
Le pêcheur : On pêche.
Flambart : Et... on prend beaucoup de poisson ?
Le pêcheur : Pas un seul.
Flambart : Ca ne m'étonne pas... Colonel !
Le pêcheur : Mais je ne suis pas Colonel...
Flambart : Very well, Sir.
Le pêcheur : Et je ne parle pas l'anglais.
Flambart : Vous n'êtes pas Colonel, vous ne parlez pas anglais et pourtant vous pêchez à la ligne !
Le pêcheur : On n'est tout de même pas obligé de parler anglais pour pêcher à la ligne...
Flambart : N'empêche que vous n'avez pas pris un seul poisson !
Le pêcheur : Mais, c'est tout de même pas parce que je ne parle pas anglais que le poisson ne mord pas !?
Flambart : Vous vous défendez mal, Colonel. Vos papiers ! |
|
Saint-Gely : Bonjour, François Vidocq. Voila des années que j'ai envie de vous rencontrer.
Je repasse en imagination vos aventures, vos évasions.
J'avais toujours peur d'être déçue. Mais, non. Vous êtes charmant. Dommage...
Dire que j'ai rêvé de faire de vous mon associé. Vous seriez resté chef de la Sûreté. On se serait revu en secret. Je vous aurais fait profiter des papiers de Fouché, et nous serions devenus les rois de Paris.
Mais, maintenant, c'est trop tard. C'est vous ou c'est moi...
Oui. Je vais beaucoup vous regretter, François.
Je serais même celle qui vous regrettera le plus. Bosco, j'ai fini. Adieu, François.
Saint-Gely : Bien joué, Monsieur... ?
Vidocq : De Saint-Firmin.
Saint-Gely : Mais n'en soyez pas trop fier. Deux minutes plus tard et vous auriez perdu.
Vidocq : Je suis sûr qu'un jour vous obtiendrez votre revanche.
Saint-Gely : J'y compte bien. Mais en attendant, invitez moi à danser. |
Les trois Crimes de Vidocq
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Marcel Cuvelier (Mr Henry), Monique Thierry (Mariette), Gabriel Catherand (le faux Vidocq) et Armand Meffre (l'empereur)
Le fait qu'un ancien bagnard soit devenu membre de la Police déplaît à une grande partie de cette administration.
Alors, lorsque plusieurs courriers arrivent chez Mr Henry, dénonçant Vidocq comme maître chanteur, sa situation se complique particulièrement.
Mais, cela n'est rien en comparaison du meurtre de l'un de ses accusateurs.
En réaction, celui-ci enquête sur une mystérieuse organisation caritative qui chasse tous les mendiants qui viennent à ses portes :
ses responsables sont Roxane de Saint-Gely et un certain François Vidocq...
Pour les confondre, il se fait passer pour un riche trafiquant d'armes, qui ne tarde guère à être arrêté par des policiers véreux.
Cet épisode offre une nouvelle constante des épisodes de la série :
la situation instable du chef de la Sûreté qui devra faire face au ressentiment des membres de la Police officielle et à la méfiance des différents régimes qui opteront principalement pour sa révocation avant de lui renouveler leur confiance.
L'épisode s'achève sur l'arrestation de la baronne qui séduit Vidocq et s'enfuit après une nuit passionnelle.
Quelques extraits
L'Aveugle : Il faut qu'on rentre dans la Police pour être poursuivis par des policiers. C'est le monde à l'envers.
Faux Vidocq : Je me suis renseigné : Vidocq n'en a plus pour longtemps. A la première faute qu'il fera, son compte sera bon. Nous en serons enfin débarrassé.
Saint-Gely : Tant pis...
Faux Vidocq : Comment ça, tant pis ?
Saint-Gely : J'aime bien avoir des adversaires intelligents. Ça me change des autres.
Saint-Gely : Dites moi... si vous n'êtes plus chef de la Sûreté, vous n'avez pas de mandat de perquisition... mais alors,
vous êtes venu pour... Oh... Mon dieu, mon pauvre ami, vous en êtes là.
Vidocq : Hélas, Madame, ancien bagnard, je suis en train de retomber dans le monde d'où je suis sorti.
Saint-Gely : Mmm, vous avez senti de l'inclination pour l'argent des autres. Et oui, naturellement, vous avez pensé aux amies.
Vidocq : Vous me connaissez vraiment très bien, Madame.
Saint-Gely : Vous avez des façons d'entrer chez moi qui ne me plaise pas.
Vidocq : Et vous des façons de partir brusquement qui me... paraissent... curieuses.
Saint-Gely : Mariette, laisse nous.
Vidocq : J'ai été enchanté, Madame, de faire la connaissance du faux Vidocq.
Si, celui que vous avez inventé pour duper vos victimes.
Mais, je vous annonce qu'en ce moment les choses ont mal tourné pour lui... il est entre les mains de la Police.
Saint-Gely : Si je comprends bien, vous voila redevenu chef de la Sûreté.
Vidocq : Oui, Madame, pour vous servir et même pour vous servir tout de suite (sortant ses menottes).
Saint-Gely : François... Vous voulez bien que je vous appelle François ?
Je pense si souvent à vous que j'aurais du mal à vous appeler autrement.
François, prenez garde, vous allez faire une bêtise.
L'oeuvre de bienfaisance a entièrement brûlé. Donc, plus aucune trace de ce qui a pu se passer.
Vidocq : Tiens...
Saint-Gely : Quant à celui ou ceux que vous venez d'arrêter, ils ne diront rien.
Vidocq : Oh, vous savez, Madame, des preuves...
Saint-Gely : Appelez moi Roxane.
Vidocq : Mmh... Je serais quand même obligé de vous arrêter.
Saint-Gely : Je vous préviens vous allez vous couvrir de ridicule.
Vidocq : Sûrement.
Saint-Gely : Et à Paris, le ridicule tue.
Vidocq : Oh, vous savez, Madame, j'ai déjà été tué 3 ou 4 fois et je suis toujours là.
Saint-Gely : Je peux vous faire beaucoup de tort. Je peux vous briser comme ça. (elle claque des doigts)
Vidocq : Donnez moi votre main gauche quand même, mmh ?
Saint-Gely : D'ailleurs la droite est déjà prise. Je suis mariée...
Vidocq : Avec vous, la gauche me suffirait.
Saint-Gely : Oh, comme c'est curieux (défaillant)... je suis très émue.
Vidocq : Quoi ? D'être arrêtée ?
Saint-Gely : Par vous ! Tenez... Oh, j'ai déjà rêvé de vous...
Vidocq : Oh, allons...
Saint-Gely : Oh, François... Quand un homme vous attire et vous fait peur...
Vidocq : Oh...
Saint-Gely : Il prend une importance extraordinaire (elle tombe avec Vidocq sur son lit).
Vidocq : Oh...
Saint-Gely : Fabuleuse... Il se promène dans vos nuits.
Oh, François... François... Cela ne doit pas être désagréable... d'attacher une femme par un bracelet d'acier... de la sentir entièrement à votre merci.
Vidocq : Mmh
Saint-Gely : Attachée par vous, emprisonnée par vous... Oh, je ne sais plus où j'en suis.
Vidocq : Mmm moi non plus...
Saint-Gely : François, François...
Vidocq : Oh, écoutez Madame...
Saint-Gely : François...
Vidocq : Oh, Roxane (Ils s'embrassent)
Les Chevaliers de la Nuit
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Geneviève Brunet (Mme de Rémusat), Françoise Giret (Joséphine), Roland Bertin (Mosco l'Alchimiste), Henri Labussière, Claude Evrard, Wilhelm Evrard, Jacques Lalande.
Joséphine de Beauharnais fait appel, en secret, à François Vidocq car son plus beau collier de diamants a été dérobé.
Etonnamment, celle-ci a donné sa confiance à la baronne de Saint-Gely.
Après une enquête rapide, Vidocq découvre qui est l'auteur du cambriolage : Mosco l'Alchimiste qui, à ses moments perdus,
perce les coffres qu'on lui indique.
L'ayant retrouvé, Vidocq est arrêté par de faux gendarmes qui l'amène en prison pour être exécuter à la place de l'Alchimiste.
Se rappelant de son passé, il finit par s'évader déguisé en femme.
Il ne lui reste plus qu'à découvrir le lieu où la Baronne a caché le collier.
Mais, ce n'est pas si simple...
Dans cet épisode, on assiste à l'une de très nombreuses évasions de Vidocq car ce dernier a remplacé un condamné à mort à son corps défendant.
La scène finale offre un tour de prestidigitation qui permet à Joséphine de récupérer son collier.
Quelques extraits
Vidocq : Dame d'honneur de l'Impératrice ? Mes compliments, Roxane.
Saint-Gely : Je vous prierais de ne plus m'appeler Roxane.
Vidocq : Vous savez que je pense beaucoup à vous. Oui... dans le fond, je ne suis pas mécontent que vous ayez pu m'échapper.
Saint-Gely : Que voulez-vous, Monsieur Vidocq, il ne faut jamais arrêter une femme dans sa chambre à coucher. Vous devriez savoir ça dans la Police.
Saint-Gely : Alors, vous vous obstinez ?
Vidocq : Oui.
Saint-Gely : Vous avez tort. Je crains qu'il ne vous arrive de graves ennuis. Vous me comprenez ?
Vidocq : Très bien.
Saint-Gely : On vous aura prévenu. Tant pis pour vous.
Flambart : Mais je ne suis pas un colonel anglais. Je ne parle même pas l'anglais. I don't speak English, i don't speak English (il est arrêté par la gendarmerie).
Saint-Gely : Mes compliments, Monsieur Vidocq, mais la partie n'est pas terminée. Nous nous retrouverons. Je vous le
garantie.
Vidocq : Je sais, mais en attendant, je voudrais vous proposer une armistice... de 24 heures.
Saint-Gely : Non.
Vidocq : Une soirée, alors ?
Saint-Gely : Non...
Vidocq : Une heure ?
Saint-Gely : Oh, non !
Vidocq : Une minute, alors le temps de vous offrir ceci. (il lui donne le collier de l'Impératrice)
Saint-Gely : C'est le faux.
Vidocq : Je sais bien que c'est le faux, mais je vous connais. Je sais que vous saurez en tirer autant d'argent que s'il était vrai. Alors, c'est oui ?
Saint-Gely : (éclatant de rire) C'est oui. Je vous donne ma nuit, François.
Les Chauffeurs du Nord
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Hélène Manesse (Sylvia), Raymond Meunier (Tralloire), Fred Personne ( Ramatoux), Jacques Alric, Pierre Tornade,
Jacques Bouvier, André Tainsy.
A la suite de nombreuses attaques de brigands,le préfet de Région fait appel à titre officieux à Vidocq pour mettre fin aux vols.
Il a notamment reçu une lettre alarmiste d'un maire qui appèle au secours.
Vidocq se rend alors sur place sous les traits d'un bucolique membre de la Préfecture, plus intéressé par la chasse aux papillons que par les affaires policières.
Malheureusement, les Chauffeurs ayant pris le contrôle du village, Vidocq doit redoubler de ruse pour les confondre.
Il utilise alors un moyen infaillible pour y parvenir : semer la zizanie et attendre...
C'est le premier épisode où le conflit baronne de Saint-Gely - Vidocq n'est pas le centre de l'histoire.
Cela se renouvellera aux 8ème et 10ème épisodes.
Le Préfet : Vous vous moquez de moi ?
Vidocq : Mais je n'ai jamais été aussi sérieux, Monsieur le Préfet.
Le préfet : Vous croyez, Monsieur Vidocq, que... que vous... vous allez arrêter les chauffeurs du Nord avec un filet à papillons ?
Vidocq : Bin, on va essayer, hein. (la brigade de la Sûreté acquiesce).
Echec à Vidocq
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Jean Bouise (le maire de Bargeville), Lucien Raimbourg (Barbazon), Etienne Bierry (Francardier), André Valtier (le comte de Richebourg)
Avec le retour du Roi, c'est le service de la Sûreté qui est menacé.
Pour éviter tout soucis, Mr Henry envoie Vidocq enquêter à Bargeville où l'on découvre après les combats entre Bonapartistes et
Royalistes plus de morts qu'il n'en faudrait.
Vidocq met à jour une vaste organisation qui tue et remplace les nobles émigrants pour les spolier de leur fortunes.
En parallèle, la Baronne de Saint-Gely a fait installer à son domicile Flambart pour couvrir ses coupables activités.
Très vite, Vidocq est amené à suspecter la Baronne...
On découvre ici l'inspecteur dans un rôle qu'il retrouvera lors du 10ème épisode :
celui de l'amoureux transi da la baronne de Saint-Gely.
Naturellement, cette dernière utilise à chaque fois cette faiblesse comme paravent de ses activités.
C'est la dernière fois que l'Aveugle et Mr Henry, incarnés respectivement par Philippe Gaulier et Marcel Cuvelier, participent aux aventures de Vidocq.
Flambart : La lecture des romans devrait être interdite aux inspecteurs de Police. Ca leur donne des idées aux quelles ils ne
sont pas habitués.
Saint-Gely : Bon, bien quittons nous puisque vous y tenez tant que cela.
Flambart : Moi, Madame ? Est-ce ma faute si les rues sont redevenues tranquilles ?
Flambart : Oui, Monsieur Vidocq, elle m'a tout avoué, mais elle regrette. Le remord la ronge.
Elle voudrait faire oublier ses crimes, n'est-ce pas, faire pénitence... entrer au Carmel...
Vidocq : Passez lui les menottes.
Flambart : Oh, à une femme... ?
Vidocq : Cette femme-là est plus forte que vous et moi. |
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Vidocq : C'est vous ou c'est l'autre... ?
Saint-Gely : Devine. |
Les Banquiers du Crime
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Michel Robin (Ploche), Claude Lochy, Fernand Berset, Marcel Charvey, Louis Arbessier, Pierre Lafont et Philippe Castelli.
Le nouveau préfet de Police envoie Vidocq et Flambart à Toulon pour rétablir la sécurité dans la ville.
En effet, en raison de la disette, les bagnards commencent à s'agiter : certains même disparaissent sans crier gare.
Le chef de la Sûreté interroge un ancien compagnon de chaînes, Ploche, qui par peur des représailles ne lui dit rien.
Pour gagner ses confidences, il le fait échapper et rend Flambart complice de cette évasion.
Par reconnaissance, celui-ci lui avoue que les Banquiers du Crime sont derrière cette montée de violence.
Se faisant alors passer pour l'un d'entre eux, il se rend à leur repère, où il est capturé.
Il reçoit alors la visite de leur chef avant d'être exécuté...
Cette épisode marque la fin de la première saison des Nouvelles aventures de Vidocq.
La seconde série sera produite et diffusée 2 ans et demi plus tard, en Novembre 1973.
Cet épisode comporte d'ailleurs un remake de la première rencontre Saint-Gely - Vidocq
Quelques extraits
Saint-Gely : J'en étais sûre... Cela m'étonnait aussi que Chanmathieux se soit évadé. Il ne lui restait plus que deux ans à tirer, comme ils disent. Et il a intérêt à rester tranquille. Et puis cette évasion, comme vous l'avez raconté, c'est tout à fait une évasion à la Vidocq.
Vidocq : Vous allez vraiment m'envoyer au fond de l'eau, Roxane ? Par ce froid ?
Saint-Gely : Que puis-je faire autrement ? Je vous ai proposé de nous associer. A elle seule, cette affaire représente des millions en or. Nous serions devenus les maîtres du monde. Au lieu de ça, vous me poursuivez, vous me faîtes la guerre. mais tant pis pour vous, François. Je dirais même, tant pis pour moi, car je peux bien te l'avouer maintenant : aucune femme ne te regrettera plus que moi. Toi, le seul homme que j'aurais aimé. (Elle l'embrasse et s'en va).
La Bande à Vidocq
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Roland Bertin, Raymond Baillet, Patrick Préjean, Paul Besset, Yves Borini, Marcel Champel.
Alors que Napoléon est revenu pour 100 jours à la tête de la France, de faux billets circulent en masse à Paris.
Manque de chance pour lui, l'Alchimiste est accusé d'être le responsable de cette circulation et est condamné à mort.
Vidocq et sa brigade mettent donc tout en oeuvre pour le faire évader et découvrir qui se cache derrière l'émission de fausse monnaie.
Hélas, celui-ci, étant presque sûr de découvrir la formule de la pierre philosophale, se concentre sur son travail.
Il ne reste plus alors à Vidocq qu'à s'allier à la pègre Parisienne pour découvrir les fautifs de ce trafic :
la plaque d'impression de la Banque de France a été remplacée par une fausse !
Fouché confie alors à Vidocq et à son nouvel agent, la baronne de Saint-Gely, le soin d'aller chercher la véritable plaque chez les Chouans.
Mais, Roxane est-elle enfin devenue honnête ?
Cette seconde saison comporte 7 épisodes, mais si Georges Neveux est toujours le seul scénariste, 2 personnes vont l'aider pour
les adaptations et les dialogues des épisodes : François Boyer (pour les épisodes 7 et 8) et Pierre Nivollet (pour les épisodes 7, 9, 11, 12 et 13).
Vidocq : Ecoutez moi bien, Roxane, la dernière fois que je vous ai vu, vous m'avez fait jeté à l'eau avec une pierre autour du cou. Précédemment, et grâce à vos bons soins, j'ai failli péri brûlé, poignardé, fusillé, écrasé sous une meule. Vous m'avez fait condamné 3 fois à mort, 2 fois à perpétuité. A chaque fois, je réussis à vous passer les menottes; à chaque fois, vous réussissez à me filer entre les doigts. et vous voudriez que ce cauchemar continue. Et par ordres de mes supérieurs hiérarchiques, en plus. Non,
mais... dites moi que ce n'est pas vrai, hein !? Mais dites moi que je rêve !
Saint-Gely : Tu ne rêves pas.
Vidocq : Mais pourquoi, à la fin, pourquoi ?
Saint-Gely : Parce que je t'aime, François...
Vidocq : On embrasse son rival, mais c'est pour l'étouffer.
Saint-Gely : Qu'est-ce que tu veux, on ne se refait pas. D'ailleurs, toi aussi, tu m'aimes. Mmm ? Ces menottes, quel plaisir tu as à me les passer aux poignets, hein... Penses y bien.
Les Assassins de l'Empereur
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Max Desrau, Sébastien Floche, Charles Brocard, Alain Janey, Gaetan Jor, Jean Mayor.
Alors qu'il doit faire face à sa plus grande bataille, Napoléon est menacé par un complot visant à l'assassiner.
Fouché charge le chef de la Sûreté d'empêcher l'attentat et de découvrir qui sont les responsables.
Pour ce faire, Vidocq engage le sosie de Napoléon afin de servir de cible.
Se baladant anonymement mais non discrètement dans le sillage de l'Empereur, il espère attiré à lui les conjurés.
Mais le faux Napoléon est enlevé...
Cet épisode marque une première rupture avec le ton plutôt parodique que la série avait jusque là :
traîtrise et désillusions vont marquer les aventures de Vidocq.
Il est à noter que Claude Brasseur a enterré son père peu de temps avant le tournage de cette deuxième saison et n'est plus
le jeune acteur fougueux qui doit se faire un prénom.
Ceci explique peut-être cela.
Quelques extraits
Fouché : Je vous félicite, Vidocq, votre enquête a été très bien menée. La preuve, vous êtes là.
Vidocq : Monsieur le Ministre...
Fouché : je comprends votre étonnement. Moi même, je suis parfois très étonné de me retrouver à cette place. Mais que voulez-vous... la Politique.
Fouché : C'est un vrai trésor, cette femme-là.
Vidocq : Je suis décidément bien naïf...
Fouché : C'est votre plus grande qualité, mon cher Vidocq.
Les Bijoux du Roi
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec André Falcon, Gérard Buhr, Robert Dalban, Jean-Pierre Dorian, Pierre Gallon, Francis Lemaire, Gérald Lemaire.
Alors que le camps royaliste ne fait plus confiance en Fouché, celui-ci, encore ministre de la Police, charge Vidocq de ramener les bijoux du Roi en France.
Arrivé en Belgique en compagnie du marquis de Modène, celui-ci est éconduit sans ménagements par l'entourage du Roi.
Manquant de peu d'être arrêté, les 2 hommes se réfugient chez la baronne de Saint-Gely, qui les aide à s'enfuir.
Jugeant cela louche, Vidocq décide de jouer son va-tout : voler les bijoux du Roi pour les ramener en France.
S'il réussit, la Sûreté ne sera pas dissoute, mais s'il échoue...
Le désenchantement de Vidocq se traduit lors d'une scène en compagnie du marquis de Modène dans un café belge :
sa lassitude et ses états d'âme sont pour la première fois traduits à l'écran.
La scène finale, d'ailleurs, face à la baronne n'a rien de comique.
Fouché : Sa majesté est comme vous, Vidocq, si elle réfléchit bien, elle n'a pas le choix.
Vidocq : Il y a pire, Marquis, j'en ai assez. J'ai trop escaladé de murs. J'ai trop couru, j'ai trop défoncé de portes. Flic ou bagnard, c'est la même fatigue, alors...
Saint-Gely : Je crois que nous en voilà définitivement débarrassé.
Blancarde : On peut aller à Copenhague et en revenir. Et cela ne m'étonnerait guère de sa part.
Saint-Gely : Avez-vous songé Blancarde que le Sea wolf transporte toute une cargaison de poudre ? Et qu'il suffit de si peu de choses pour faire couler un bateau ?
Vidocq : C'est moi qui ait l'atout en main, là, Roxane. C'est moi qui peut faire de toi ce que je veux. Les rôles sont inversés. Quant aux bijoux, tu peux en faire ton deuil. Ils sont chez le duc de Blacasse, restitués par mes hommes à leur légitime propriétaire, le roi de France, sans qu'il ne lui en coûte un sou. Et pour ma plus grande gloire, mon amour, de directeur de la Sûreté Parisienne. Maintenant, va-t-en. Allez, je te laisse t'en sortir, cette fois-ci, parce que tel est mon bon plaisir à moi, François Vidocq. Je suis sûr
que tes bagages sont déjà prêts, comme d'habitude...
Saint-Gely : Je vous hais. Vidocq : J'espère bien.
Vidocq et l'Archange
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec René Clermont, Hubert Deschamps, Jacques Aveline, Jean Bergier, Lise Cornier, André Dumas et Simone Landry.
Un complot royaliste, téléguidé par la baronne, désire remplacer le Roi par son frère.
Prévenu de manière anonyme, Vidocq, qui a vu son autorité remise en cause par le nouveau régime, est éconduit par le nouveau chef de la Sûreté : Flambart !
Enquêtant (encore) pour son compte, il découvre rapidement qui sont les membres du complot, mais est capturé, ainsi que Desfossés, par la Baronne.
Ses compagnons mettent alors sur ses indications un plan de bataille, dont la pièce centrale est un certain Bastien, guérisseur de son état qui reçoit les visites nocturnes de l'Archange Gabriel.
Hélas, peu à près leur évasion, Vidocq et Desfossés sont arrêtés par l'Occupant autrichien qui décide de les fusiller avec le reste de la brigade...
L'épisode est notamment marqué par la capture (et l'évasion) à 2 reprises de Vidocq et son équipe, ainsi que la réponse amère de la baronne à l'attitude de Vidocq de l'épisode précédent.
Flambart : Etre invité par la baronne de Saint-Gely et nommé au grade supérieur, tout ça le même jour, c'est trop, non, c'est trop...
Saint-Gely : Alors, François, on me ment ? Mais c'est très vilain. On ne me dit pas qu'on n'est plus chef de la Sûreté ? Tu travailles pour ton propre compte, maintenant ?
Vidocq : Je n'aime pas tes amis.
Saint-Gely : Oh, moi non plus, mais il y a un plaisir rare à gouverner à travers des imbéciles. Tu voulais des explications, François, tu vas les avoir. Tu te souviens, il n'y a pas si longtemps, tu m'as tenu au bout de ton pistolet, tu m'as fait la grâce de
me laisser la vie sauve. Je n'aime pas qu'on me sauve la vie, François. Je dirais même que je déteste. Alors, maintenant, l'occasion s'offre : si le comte d'Artois remplace Louis XVIII, je deviens tout et tu n'es plus rien. Les ordres, c'est moi qui les donnerait. Et la vie, c'est à moi que tu la devras. Tu as compris ?
Vidocq : Très bien.
Saint-Gely : Crois moi, ce sous-terrain, tu vas y rester longtemps. Qui recherchera un bagnard disparu ? Je pense qu'il m'arrivera de venir te voir... A mes heures... Et tâche d'être sage, sinon...
Vidocq : Ta-ta-ta-ta-ta
Les deux Colonels
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Jacques François, Wolf Ackva, Jean Dalmain, Gabriel Gascon, Jacques Dhéry, Guy Grosso, Alain Kerwal et Jean Menil.
Un ancien bagnard croit reconnaître en la présence d'un colonel de l'armée un ancien compagnon de bagne.
Immédiatement après avoir prévenu la Sûreté, il est écrasé par un fiacre, convaincant Vidocq de la véracité de ses dires.
Son enquête le conduit alors à reprendre ses activités "malhonnêtes" pour s'intégrer au réseau du Colonel :
ce dernier organise des cambriolages chez les personnalités du Royaume pour dérober objets et documents.
Ceux-ci sont récupérés par des espions anglais.
Lors d'une tentative de cambriolage, Vidocq et Flambart sont arrêtés par la police...
On apprend dans cette épisode le mariage (et le veuvage) de la baronne qui s'est exilée depuis deux ans à Londres, se retirant
des affaires.
Quelques extraits
Flambart : Monsieur Vidocq ?
Vidocq : Oui, Flambart ?
Flambart : Savez-vous comment on appèle un homme capable de faire plus que son devoir ? De se prêter à tous les sacrifices de la façon la plus désintéressée ?
Vidocq : Un saint ?
Flambart : Non, monsieur Vidocq. un fonctionnaire et je vais vous le prouver.
Vidocq : Qu'est-ce que vous faîtes là, Flambart ?
Flambart : Je m'amusais, monsieur Vidocq...
Vidocq : Ah, bien, bravo, pendant les heures de service, hein, pendant que vous êtes payé par l'administration ?
Flambart : Un instant de faiblesse...
Vidocq : Ouais, je dirais rien pour cette fois, Flambart.
L'épingle Noire
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Gérard Chevalier, Jean Dalmain, Gabriel Gascon, Jacques Gripel, Catherine Salviat, Joachim Hansen, Jean-Pierre Rambal.
De retour à Paris, la baronne de Saint-Gely a développé un service politique particulier : l'arrestation des opposants bonapartistes.
Pour ce faire, elle a créé une confrérie secrète qui a pour but d'installer sur le trône de France, le Roi de Rome !
En parallèle, on charge Vidocq de réduire le nombre de duels qui ont considérablement augmenté sur la capitale.
Alors, lorsque le mari d'une vieille amie doit laver son honneur au cours d'un d'entre eux, le chef de la Sûreté décide d'enquêter et de l'empêcher de se faire tuer.
La baronne de Saint-Gely n'utilise pas ses talents d'escroc pour la première fois de la série.
Vidocq : Suivez moi, Flambart, je vais vous donner l'occasion de faire votre devoir.
Flambart : Où m'emmenez-vous ?
Vidocq : Chez moi, où vous aurez l'occasion d'arrêter mon manteau et vous aurez le reste de la nuit pour
interroger ces poches.
Saint-Gely : Alors, pourquoi ne pas travailler ensemble ? Hein, main dans la main ? On vivrait sous le même toit ?
Hein ?
Vidocq : Non.
Saint-Gely : Pourquoi ?
Vidocq : Parce que je préfère être étranglé par l'administration que libre avec toi. Je te connais...
Saint-Gely : J'ai changé.
Vidocq : Non.
Saint-Gely : Oh, c'est dommage... Tu m'aimes quand même ?
Saint-Gely : Je te déteste.
Vidocq : Je te le rends bien. (Ils s'embrassent).
Vidocq et Compagnie
Scénario : Georges Neveux
Réalisation : Marcel Bluwal
avec Roland Bertin, Paul Besset, Michel Clainchy, Marc Eyraud, Roger Riffard, Gill Gam, Patrick Préjean.
La société des Vigilants exige de ses membres un retour à l'ordre moral.
Sous leur influence, Vidocq démissionne de la Police pour fonder, avec les membres de sa brigade, une papeterie.
Sa réussite attire malheureusement l'ire des habitants voisins, suspectant la présence d'anciens bagnards de tous les maux.
Alors que la foule en colère est manipulée par la baronne, Flambart vient demander de l'aide à son ancien chef :
il n'arrive pas à comprendre les raisons d'une effraction spectaculaire sans vol chez un notaire.
La situation se complique lorsque le cadavre d'un membre de l'étude notariale est retrouvé à proximité de la fabrique de Vidocq...
Dernier épisode télé, il marque aussi la fin de la brigade de la Sûreté au profit d'une fabrique de papiers créée avec d'anciens bagnards, preuve d'une réinsertion possible dans la société.
Datée de 1822, cette péripétie arrivera dans l'existence du vrai Vidocq en fait en 1827.
Desfossés : Dis donc, qu'est-ce qu'il a François en ce moment ? Il est d'une humeur...
le Marquis : Il fait ce qu'il peut pour nous justifier. C'est pas de sa faute si question crime depuis deux ans, c'est la morte saison.
Desfossés : C'est un enthousiaste, François. On aurait dû le freiner. Et oui, la Police, mon petit père, c'est comme la chasse : de temps en temps, il faut la fermer.
le Marquis : La fermer ?
Desfossés : Plus de gibier, plus de chasseurs. Plus d'assassins...
le Marquis : Plus de policiers ? |
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le Commissaire : Monsieur Flambart, il y a tout de même quelque chose qui me chiffonne dans cette histoire...
Flambart : Comment ?
le Commissaire : Oui, euh, j'ai réfléchi...
Flambart : Qui vous a demandé de réfléchir ?
le Commissaire : Personne, monsieur le Chef de la Sûreté, ce phénomène s'est pour ainsi dire produit tout seul et je...
Flambart : Bien. Admettons. |
Vidocq : Tu m'étonneras toujours...
Saint-Gely : Me quitterais-tu comme cela ? Ne serais-tu plus galant ? (ils s'embrassent). A la maison... ?
Vidocq : Tu rentres seule. Définitivement.
Saint-Gely : Tu ne m'aimes plus ?
Vidocq : Quelle importance ? (il quitte le fiacre sans un geste de plus) |
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